Robes Dior à 6 320 €, manteau à 3 067€… : Anne Hidalgo épinglée pour ses nombreuses notes de frais
Anne Hidalgo est dans la tourmente. La maire de Paris est actuellement épinglée par Mediapart pour ses nombreuses notes de frais. La femme politique serait allée plusieurs fois au sein de grandes enseignes comme Dior, Burberry ou encore Gérard Darel. Ses voyages ont également été épinglés.
Anne Hidalgo épinglée pour ses notes de frais
Mardi 16 septembre, Mediapart a publié des documents explosifs : une partie des notes de frais de la maire de Paris, Anne Hidalgo, couvrant la période 2020-2024, finalement rendues publiques après plusieurs bras de fer judiciaires menés par l’association Transparence citoyenne.
Et les chiffres donnent le tournis : près de 84 200 euros dépensés en frais de représentation, principalement pour sa garde-robe.
Dans le détail, deux robes Dior pour 6 320 euros en 2024, un manteau Burberry à plus de 3 000 euros en 2023, une blouse Dior à 1 120 euros en 2021 et une veste Burberry à 1 087 euros en 2020.
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À cela s’ajoutent des tenues plus « accessibles« , entre 500 et 1 000 euros, achetées chez BHV Marais ou encore Gérard Darel.
Mais ce n’est pas tout : ses voyages ont aussi coûté cher aux contribuables, avec environ 125 000 euros dépensés entre 2020 et 2023.
New York en 2022 et 2023 (autour de 10 000 euros chaque fois), Tokyo pour les Jeux paralympiques en 2021 (12 687 euros), et surtout Tahiti en octobre 2023 (12 687 euros également), voyage qui avait déjà fait polémique, la maire ayant prolongé son séjour pour rendre visite à sa fille tout en laissant croire sur les réseaux qu’elle se trouvait toujours à Paris.
Elle tente de se défendre
Face à la tempête, le cabinet d’Anne Hidalgo tente de justifier ces dépenses. « La maire de Paris incarne la France à l’étranger », avance-t-il, en ajoutant qu’elle « participe à de nombreuses représentations officielles. L’URSSAF n’a émis aucune observation après avoir contrôlé ses justificatifs ».
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Le cabinet insiste aussi sur le fait que « la maire de Paris n’utilise pas ses frais de représentation pour s’offrir des bijoux et tout est déclaré », un petit tacle à Rachida Dati, empêtrée dans une affaire de bijoux non déclarés.
Des explications qui n’apaisent pas du tout l’opposition. Aurélien Véron, élu LR, fulmine sur X : « Entre 2020 et 2024, 84 000 euros de vêtements achetés par Anne Hidalgo avec des fonds publics. Le Conseil de Paris n’a jamais voté de mandat spécial pour ces déplacements ».
Même son de cloche pour Paul Hatte (Union capitale) qui dénonce : « Hallucination. Avec nos impôts messieurs dames. (…) De quel droit nos impôts paieraient tout ça ? ».
De son côté, l’association AC !! anticorruption a déjà porté plainte pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics. Le Parquet national financier a confirmé à Mediapart que « l’enquête est toujours en cours et entre dans sa phase d’achèvement ».
- 19/09/2025 à 13:33Même pas 100% française, elle a cas aller voir si elle était maire d'une quelle ville en Espagne si elle pourrait se faire payer par le contribuable espagnole des Robes Dior à 6 320 €, manteau à 3 067€… et des déplacements toujours sur le compte du contribuable qui ne sont pas toujours professionnel, au lieu de manifester pour 2 jours féries qui ne seront pas supprimer c'est de descendre dans la rue, pour que l'es anciens présidents n'est plus aucuns privilèges et que la dette soit épuré sur les salaires mirobolant des politiques.
- 19/09/2025 à 13:22Elle s'habille sur le compte du contribuable, donc si ces vêtements, sont ces vêtements sont a titres professionnel elle doit les rendre si elle n'est plus a la tête de la marie de paris, chose quelle ne fera pas, elle se gave, et fait chier les parisiens avec ces restrictions sur la circulation. Je ne suis pas parisiens, mais faut être fous pour vivre dans la capitale. ( en 1970 la chanson de MICHEL SARDOU j'habite en France résume bien la situation)
- 19/09/2025 à 06:42Comme beaucoup de nos politiques, ils se croient les rois, utilisant l'argent des autres pour satisfaire leurs caprices. Ils doivent rembourser ou être jugés, ce qui serait tout à fait normal. Mais nous savons que ces personnes ne sont et ne seront jamais jugées.
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