Vladimir Poutine « se prépare à envahir un nouveau pays » : l’annonce inquiétante d’un expert
Alors que Donald Trump a récemment donné un délai de dix jours à Vladimir Poutine pour cesser la guerre en Ukraine, les intentions du président russe semblent être très éloignées d’une situation de paix. D’après un expert du renseignement, le chef du Kremlin pourrait même bientôt « envahir un nouveau pays ». Une annonce qui suscite l’inquiétude face aux nombreuses tensions géopolitiques déjà en cours dans le monde.
Un conflit qui dure depuis plus de trois ans
Lorsque les premières troupes russes ont franchi la frontière ukrainienne en février 2022, beaucoup pensaient qu’il s’agissait d’un conflit éclair. Vladimir Poutine parlait alors d’une simple « opération militaire spéciale » censée « dénazifier » l’Ukraine. Mais très vite, la guerre s’est révélée bien plus dévastatrice qu’annoncée. Les attaques massives, les bombardements aveugles et la résistance inattendue de l’armée ukrainienne ont fait voler en éclats les pronostics initiaux.
Les conséquences ont été dramatiques : milliers de morts civiles, exode de millions d’Ukrainiens, villes entièrement rasées. Des noms comme Boutcha, Marioupol ou Bakhmout sont devenus les symboles d’un conflit sanglant et d’une guerre de positions où les deux camps s’épuisent.
Du côté russe, la propagande d’État martèle que l’Occident veut détruire la Russie. Moscou justifie chaque frappe, chaque raid, par un discours empreint de paranoïa et d’agressivité. Pourtant, sur le terrain, la situation stagne. La guerre s’est transformée en conflit d’usure, où l’on compte les avancées en mètres et les pertes en centaines.
Le retour de Trump sur la scène mondiale
Dans ce contexte, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a suscité à la fois espoir et inquiétude. Dès sa réélection, l’ancien président américain a promis de résoudre la guerre en 24 heures s’il le fallait. Une déclaration perçue comme provocatrice par certains, comme une bouée de secours par d’autres. Fort de son ancienne proximité avec Vladimir Poutine, Trump s’est positionné comme l’homme capable de forcer un accord.
Mais les semaines ont passé, et la diplomatie n’a pas suffi. Lors d’une visite au Royaume-Uni le 29 juillet, le président américain a durci le ton : il a donné dix à douze jours à la Russie pour finaliser un accord avec l’Ukraine. Faute de quoi, il a promis de renforcer les sanctions économiques contre Moscou. Un avertissement clair.
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Dans une déclaration marquante, il a résumé la situation : « On pensait que c’était réglé plusieurs fois, puis Poutine relance des roquettes sur une ville comme Kyiv et tue plein de gens dans une maison de retraite ou ailleurs. Des corps dans les rues… Ce n’est pas comme ça qu’on fait les choses.«
Sur le front diplomatique, les négociations stagnent. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky refuse tout compromis qui reconnaîtrait les territoires annexés par la Russie. De son côté, Poutine continue les frappes sur les infrastructures civiles, tout en renforçant sa position idéologique : pour lui, la Russie est en guerre contre une coalition de pays occidentaux. Il cherche à rallier d’autres régimes autoritaires à sa cause et à prolonger le conflit autant que nécessaire. Mais une autre menace pourrait bientôt émerger.

Une experte alerte sur une nouvelle invasion possible
C’est Rebekah Koffler, ancienne analyste du renseignement militaire américain, qui tire la sonnette d’alarme. Dans un article du Telegraph, elle écrit : « En tant qu’analyste spécialisée dans la pensée de Poutine et la stratégie militaire russe, je suis d’accord avec l’évaluation selon laquelle la Russie se prépare à une nouvelle offensive militaire dans quelques années à peine. »
Elle ajoute qu’il est peu probable que le Kremlin vise un pays membre de l’OTAN… à moins que l’alliance n’envoie des troupes en Ukraine. Cela risquerait de déclencher une réaction brutale de Moscou. Mais en l’absence d’intervention directe de l’OTAN, un pays voisin et vulnérable pourrait devenir la prochaine cible.
Rebekah Koffler évoque notamment la Moldavie, petit pays post-soviétique situé à l’ouest de l’Ukraine. Une nation qui n’est pas protégée par l’article 5 de l’OTAN. Elle rappelle que la Transnistrie, une région sécessionniste prorusse, est déjà sous le contrôle de groupes soutenus par Moscou depuis les années 1990. Des soldats russes y sont toujours stationnés.
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Pour l’experte, les conditions sont réunies : une faiblesse militaire du pays, une instabilité politique et un prétexte idéologique brandi par le Kremlin. Et surtout, un moment opportun, si l’Occident détourne les yeux ou s’essouffle dans son soutien à l’Ukraine.
Un risque d’escalade majeur
Le Kremlin sait attendre. Contrairement aux démocraties occidentales, soumises à l’opinion publique et aux élections, la Russie de Poutine peut se permettre une stratégie à long terme. Koffler le souligne : « Ce n’est pas parce que la guerre actuelle est un bourbier que Poutine renoncera à une autre invasion. Il agit selon une logique différente. »
À ses yeux, l’affaiblissement progressif de l’Ukraine peut créer une brèche dans laquelle la Russie pourrait s’engouffrer, puis répéter ce schéma ailleurs. Et si les États-Unis et l’Europe ne répondent pas avec force, le signal envoyé au reste du monde serait désastreux.
Le spectre d’une extension du conflit inquiète. Certains analystes redoutent que la prochaine crise ne se limite pas à l’Europe de l’Est. Une provocation mal interprétée, un missile égaré, une ligne rouge franchie… et c’est tout l’équilibre mondial qui vacille.
La Troisième Guerre mondiale n’est peut-être qu’une hypothèse, mais elle devient de plus en plus présente dans les discours, les rapports militaires, les débats diplomatiques. L’arme nucléaire reste un tabou, mais elle est régulièrement évoquée dans les menaces voilées de Moscou.
Face à cette situation, l’Occident est divisé. Certains pays, comme les États baltes ou la Pologne, appellent à une ligne dure. D’autres, comme la Hongrie ou même certains partis en France ou en Allemagne, prônent la négociation et la désescalade.
Donald Trump, lui, joue sa crédibilité. Son ultimatum à Poutine peut être perçu comme un coup de pression… ou comme un dernier test diplomatique avant des décisions plus radicales. Et s’il échoue à obtenir un accord, que fera-t-il ? S’engagera-t-il militairement, ou reculera-t-il ?
- 04/08/2025 à 13:10L'erreur de l'Europe de ne pas avoir respectee les accords Misk grace a l'UK (EU), l'Allemagne et notre fameux pedalo Francais (Hollande) vassaux egalement des EU
- 04/08/2025 à 07:53J'avais écrit un long message, plus de 1000 caractères, donc refusé. En résumé je dirais que votre article était rempli de mensonges et de propagande. Que les gens écoutent Jacques Baud ou Caroline Galacteros ils en sauront plus et comprendront tout. L'occident a voulu virer Poutine en se servant de l'Ukraine. Ils ont perdu...ça va se retourne contre l Ukraine et l Occident. La Russie a utilisé l art 51 de la charte pour intervenir. Elle avait le droit contrairement à l Occident qui attaque, sanctionne, dans l illégalité avec des méthodes de mafieux. Devenez honnête.Bonne journée.
- 03/08/2025 à 17:38Il nous emmerde avec cette guerre.a croire que la terre n'est pas assez grande.quand il mourra il ne prendra rien avec.
3 commentaires