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Huile de tournesol : la pénurie, vraiment ?? Michel-Édouard Leclerc pousse un coup de gueule !

Publié par Celine Spectra le 29 Juil 2022 à 20:23

Depuis le début du conflit en Ukraine, cela n’arrête plus. De nombreux produits voient leur prix revu à la hausse, notamment l’huile de tournesol. Mais comme l’indique Michel-Edouard Leclerc ce jeudi 28 juillet 2022, il devient nécessaire de s’interroger, car certains éléments ne sont absolument pas logiques.

Huile de tournesol : Y-a-t-il vraiment une pénurie ??

L’heure était visiblement à la réflexion en ce jeudi 28 juillet 2022 pour Michel-Edouard Leclerc. En effet, suite à l’inflation des prix, le chef d’entreprise bien connu des Français s’interroge. Partageant sa pensée sur Facebook, il commence en rappelant les faits :

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« Cela fait des mois qu’à cause de la guerre en Ukraine, on nous informe qu’il n’y aura plus d’huile de tournesol, ou moins, et qu’il sera nécessaire d’accepter de payer plus cher.
Les distributeurs ont donc été obligés d’acheter plus cher, beaucoup plus cher : de 30 à 40%. Ce qui n’a étonné personne dans la sphère économique, du fournisseur aux hommes et femmes politiques… »

Et puis le chef d’entreprise continue en expliquant qu’il se demande pourquoi depuis quelque temps, l’huile de tournesol revient progressivement dans les rayons. Alors que comme il le dit si bien : « il n’y a pas eu encore de nouvelles récoltes. Ni au Canada, ni en France, et encore moins en Ukraine. » Pire encore, aucun industriel n’a eu le temps de fabriquer de l’huile de tournesol avec de nouveaux grains.

« Voilà, voilà… »

Huile de tournesol : la pénurie, vraiment ?? : Michel-Edouard Leclerc s'interroge

« Je ne parle pas de profiteurs de guerre »

Michel-Edouard Leclerc affirme qu’il n’a jamais parlé de « profiteurs de guerre » et qu’il ne cherche en aucun cas à créer la polémique, « ni avec les fournisseurs ou un parlementaire », mais il ne peut s’empêcher de s’interroger, « n’en déplaise à certains politiques ou industriels ».

Comme il le confesse, à partir du moment où l’on exige des distributeurs d’augmenter les prix, ce serait bien que les « défenseurs de l’intérêt public » s’interrogent sur la nécessaire « transparence » prévue par la loi, ainsi que sur la spéculation.

Il conclut en affirmant que dans ces conditions opaques, et alors que des professionnels du secteur privé plaident pour un chèque alimentaire payé sur fonds publics pour compenser les hausses de prix, il devient plus que jamais nécessaire que chacun se pose la question de la moralité de cette histoire. Et commence enfin à ouvrir les yeux sur notre société… Ce message suffira-t-il à ouvrir les esprits ? Certainement, ou du moins on l’espère, à la vue du nombre de like et de commentaires.