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Depuis 13 ans, cette femme vit dans une cage de verre pour ne pas mourir d’une infection au contact des ses proches

Publié par Nicolas F le 02 Avr 2018 à 6:48

Il y a 29 ans, Juana Muñoz, une Espagnole de 53 ans, a contracté plusieurs maladies rares qui l’empêchent de vivre une vie normale. Depuis 13 ans, elle vit enfermée dans une cage qui lui sert de maison. Elle ne peut pas être touchée ni s’approcher de sa famille, qui risquerait d’aggraver sa condition. Elle a développé ses maladies en entrant en contact avec des pommes de terre que son mari avait cultivées. Dans la vidéo, regardez les conditions dans lesquelles vit cette quinquagénaire.

 

Elle a été empoisonnée par des produits chimiques

Juana Muñoz a développé une sensibilité aux produits chimiques, elle a de la fibromyalgie, de la fatigue chronique et une électro-hypersensibilité. Son cauchemar a commencé le jour où elle a voulu nettoyer des pommes de terre que cultivait son mari. Elles étaient recouvertes de produits chimiques d’anti-germination. Ses yeux ont commencé à piqué, puis sa langue a gonflé, et finalement, elle s’est réveillée sur un lit d’hôpital, aux soins intensifs. Elle ne se souvient pas de ce qu’il s’est passé entre les premières démangeaisons et son arrivée à l’hôpital.

 

Elle vit dans une cage de verre depuis une décennie

« Au fil des ans, j’en suis venue à la conclusion que l’empoisonnement est la source de tous les maux dont je souffre », raconte-t-elle. Au fur et à mesure, sa condition s’est dégradée, accumulant les maladies. Et depuis plus d’une décennie maintenant, elle vit dans une pièce de 25 mètres carrés, comme un animal en cage. Son espace confiné est entouré de vitres et elle ne peut plus entrer en contact avec ses proches. Même son mari ne l’a plus touchée depuis 13 ans. Elle communique avec l’extérieur grâce à un système de micros.

 

Personne n’est entrée en contact avec elle, depuis ce ce temps

Elle et sa famille attentent de recevoir des masques particuliers, en provenance de Dallas. Grâce à un équipement unique, il se pourrait qu’elle puisse enfin respirer le grand air et toucher ses proches, sans avoir peur de tomber encore plus malade et d’en mourir. « Le pire n’est pas la douleur, ce sont les blessures mentales et psychologiques de ne pas pouvoir sortir et vivre une vie normale avec mes proches ».

mère vit dans une cage de verre
Source, crédits : El Español, CEN/Antena 3