L’erreur d’un hôpital a plongé une mère de famille dans le coma ! Elle est devenue une travailleuse handicapée
Arielle, une mère de famille de 38 ans, savait que son corps ne pouvait pas supporter les produits iodés. Pourtant, les médecins l’ont utilisé afin d’avoir de meilleurs résultats pour son scanner. Résultat : elle a fait un arrêt cardiaque et ne peut plus vivre normalement. Découvrez l’incroyable réaction de l’hôpital !
La mère de famille pensait qu’elle allait mourir !
Cette histoire commence en 2023, alors qu’Arielle, la mère de famille en question, se trouvait à l’hôpital de Senlis, dans l’Oise. Après 9 mois de grossesse, elle a choisi d’accoucher dans cet établissement. Mais à un certain moment, elle ressent d’atroces douleurs au niveau de sa cage thoracique. Les médecins lui proposent alors de passer un scanner pour en savoir plus.
En général, les médecins injectent un produit de contraste iodé dans le corps du patient pour améliorer la visibilité. Il faut dire que cet élément chimique absorbe les rayons X. Toutefois, il peut provoquer des effets indésirables dans certains cas ! Malgré cela, les médecins proposent à Arielle de procéder de la même manière.
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Tout de suite, la mère de famille leur dit qu’elle est allergique au produit de contraste. Sauf que les médecins ont préféré agir à leur guise, quitte à attacher leur patiente ! Quelques minutes plus tard, ils réalisent leur erreur. Au micro de BFMTV, Arielle raconte : « On m’injecte le produit au niveau du cou et là, arrêt cardiaque ».
Elle a vécu une véritable descente aux enfers !
Sur son lit d’hôpital, la mère de famille fait face à des conséquences qu’elle n’a jamais vues auparavant. « J’ai été prise de bouffées de chaleur. Je hurlais, je criais, je pleurais, je disais : « arrêtez, s’il vous plaît, je vais mourir » », dit-elle. D’après les professionnels, elle aurait fait un choc anaphylactique !
En termes simples, cette mère de famille a subi la pire réaction allergique généralisée de sa vie. Son corps n’a pas pu supporter le contrecoup et a plongé dans le coma pendant 8 jours. Selon ses dires : « J’ouvre les yeux, j’étais intubée, en réanimation. J’attendais mon bébé… Pas de bébé, rien, juste des machines ».
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Quelques mois plus tard, son corps s’est affaibli à tel point qu’elle est devenue une « travailleuse handicapée ». « Je ne peux faire d’efforts, c’est-à-dire que je vais être limité dans ma capacité respiratoire dès l’instant où je vais faire un effort physique. Monter les escaliers, j’ai 15 marches à la maison, c’est difficile. (…) Courir, c’est compliqué. Marcher longtemps, c’est compliqué », dit-elle.
La mère de famille dénonce l’erreur de l’hôpital !
En mars 2024, Arielle a engagé un professionnel pour réaliser une expertise médicale. Pour elle, le cauchemar qu’elle est en train de vivre est la faute des médecins qui n’ont pas voulu l’écouter. Mais ce n’est qu’en décembre de la même année que l’hôpital de Senlis admet avoir fait une erreur !
Aujourd’hui, la mère de famille continue à condamner l’hôpital, qui refuse d’être le responsable de son état actuel. Selon ses dires : « Ce que je souhaite, c’est que l’hôpital reconnaisse que cette erreur médicale est liée à mes séquelles pulmonaires d’aujourd’hui et à mes séquelles psychologiques ». Cette affaire ne va peut-être pas en rester là !