Covid-19 : le nombre de morts explose dans cette région !
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Depuis le début, l’épidémie ne touche pas de la même manière les territoires français. En effet, seulement 4 régions (Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et Île-de-France) totalisent plus de 70% des patients en réanimation. Grâce aux données de l’Insee, L’observatoire régionale de santé Île-de-France a mis en avant la surmortalité liée au covid-19 dans la région d’Île-de-France et a tenté d’en expliquer les raisons ! Découvrez-les dans l’article ci-dessous :
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En Île-de-France, « une surmortalité particulièrement marquée en Seine-Saint-Denis »
Dans une étude publiée par l’Observatoire régionale de santé d’Île-de-France, des premiers éléments de réponses permettent de comprendre pourquoi cette région est tant paralysée par l’épidémie.
Dans un premier temps, en comptant le nombre de décès domiciliés entre le 1er mars et le 10 avril 2020 et ceux observés en cette même période en 2019, la surmortalité liée covid-19 est « particulièrement marquée en Seine-Saint-Denis » et a augmenté de 118,8%. Le covid-19 a clairement eu une influence néfaste dans ce département. Mais d’autres endroits très denses de la région n’échappent pas à cette augmentation mirobolante des décès. La ville de Paris, quant à elle, enregistre une fulgurante ascension en terme de décès équivalente à 92,6% !
Dans un second temps, les chiffres donnés par l’Insee prouvent qu’une analyse plus poussée doit être faite. En effet, les différents établissements territoriaux de Seine-Saint-Denis ne présentent pas du tout le même taux de surmortalité, preuve que l’épidémie ne touche clairement pas les zones du département de la même manière.
Des premiers éléments de réponse
Pour l’Observatoire régionale de santé d’Île-de-France, cette surmortalité s’explique. En effet, ces départements et région sont particulièrement peuplées et propices aux inégalités. Cet institut ne s’avance pas tellement mais sait qu’il est nécessaire de prendre en compte ses éléments pour expliquer cette mortalité mirobolante.
« Le rappel des inégalités territoriales en termes d’urbanisation, de densité de population, de conditions de logements, de caractéristiques démographiques et sociales des ménages, d’état de santé des populations mais aussi d’exposition professionnelle« permet d’affirmer que les populations de ces départements sont particulièrement vulnérables face au covid-19.
C’est pourquoi l’Observatoire recommande vivement le gouvernement d’analyser en profondeur ces composantes de la vie de ces habitants, mis à rude épreuve, pour « guider au mieux l’action publique » !
Encore une fois, cette étude rappelle l’existence de rudes inégalités, qui mettent en péril des populations délaissées. Pour mieux comprendre l’impact d’une épidémie, il est nécessaire de prendre en compte ces conditions de vie différentes !
Source : Observatoire régional de santé d’Île-de-France.
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