Les femmes ont-elles des flatulences plus odorantes que les hommes ? Une étude donne enfin la réponse
Une étude un peu culte reprise notamment par Unilad s’était amusée à comparer l’odeur des flatulences selon le sexe.
Et désolée de briser quelques certitudes : les chercheurs ont conclu que les pets féminins étaient globalement plus « nauséabonds« . Une histoire de soufre, de haricots pinto et de tubes très peu glamour… mais avec des résultats scientifiques solides.
Qui des hommes ou des femmes ont les flatulences les plus odorantes ?
L’étude menée en 1998 par le gastro-entérologue Michael Levit, surnommé depuis le « roi des pets », a été remise en lumière par Unilad.
Pour comparer objectivement l’odeur des gaz, 16 volontaires en bonne santé ont porté un « système de collecte de gaz », autrement dit un tube rectal relié à un sac.
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Pour accélérer les choses, les participants ont mangé des haricots pinto et reçu un laxatif, histoire d’obtenir assez d’échantillons à analyser.
Après une chromatographie et un passage au spectromètre de masse, les chercheurs ont soumis ces flatulences à un test olfactif à l’aveugle réalisé par deux juges, notant chaque échantillon sur une échelle de 0 à 8.
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La conclusion est tombée : si les hommes produisent plus de volume, les pets féminins contiennent une proportion significativement plus élevé de sulfure d’hydrogène, le composant responsable de la fameuse odeur d’œuf pourri. Les juges ont d’ailleurs trouvé les gaz des femmes « plus offensants ».
Les femmes largement devant
La Cleveland Clinic, citée dans l’article, rappelle que ce phénomène est lié à la manière dont se forment les gaz : digestion des aliments, production d’hydrogène, de CO₂ et de méthane, mais aussi ingestion d’air, environ deux litres par jou, lors de la mastication, du fait de parler, boire ou même ronfler.
Normalement, cet air ressort en rots, mais une partie finit dans les intestins et ressort plus bas. Et comme les composés soufrés varient selon ce que l’on mange, certaines personnes produisent naturellement des pets plus chargés en sulfure.
Dans l’étude, les femmes affichaient aussi une « intensité olfactive plus élevée » que les hommes : 6,7 contre 5,1 selon un des juges.