Un gel contraceptif pour homme bientôt disponible ?
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Les Etats-Unis travaillent actuellement sur la conception d’un gel contraceptif pour homme qui devrait prochainement entrer en phase test. Un moyen qui permettrait aux femmes de ne pas avoir la lourde charge de la contraception.
Qu’est-ce que le gel contraceptif pour homme ?
Le gel contraceptif pour homme pourrait bientôt révolutionner les rapports sexuels au sein d’un couple. Actuellement en phase test dans les laboratoires Américains, ce gel contraceptif sera à appliquer quotidiennement pour un bon effet. A base de progestine, une hormone sexuelle femelle, cette formule permettrait de bloquer la production de spermatozoïdes pendant 72 heures. Mais, à l’inverse de ce que pourrait croire, ce gel ne s’applique pas sur les parties intimes, mais dans le dos. Un communiqué de l’Institut national de la santé infantile et du développement humain (NICHD) des Etats-Unis a en effet expliqué : « La progestine bloque naturellement la production de testostérone dans les testicules, réduisant la production de spermatozoïdes à un niveau très bas ou inexistant ». Or, pour que cela n’ait pas d’effet néfaste sur les muscles et la libido de ces messieurs, l’institut a décidé d’en rajouter un peu plus dans son gel contraceptif. Il ne faut pas oublier qu’en 2012, une première étude réalisée sur six mois avait prouvé l’efficacité de ce produit. Or, un nouveau test clinique est en cours de préparation et devra être utilisé sur 400 couples qui détermineront les effets secondaires ou indésirables avant que ce gel contraceptif pour homme puisse être commercialisé.
Un gel contraceptif pour homme bloquant la production de spermatozoïdes
Un oubli de gel contraceptif pour homme ? Pas de panique !
A l’inverse de la pilule qui peut être une fatale erreur si on l’oublie, le gel contraceptif pour homme pourra être omis durant 24 heures sans être un problème : « S’ils arrêtent de l’utiliser pendant trois, quatre ou cinq jours, l’efficacité ne sera en revanche pas celle qu’elle devrait être » explique cependant Diana Blithe, responsable du pôle de recherche sur la contraception au NICHD.
