Il y a peu de chances pour que la Covid-19 perde sa virulence. On vous explique pourquoi !
Pour une multitude d’observateurs, la virulence de la pandémie de Covid-19 devrait forcément chuter. Car depuis toujours virus, bactéries et autres parasites ont perdu de leur virulence s’adaptant ainsi à leurs hôtes. Mais malheureusement, cette intuition ne résiste en aucun cas à l’analyse. On vous explique tout !

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Il y a très peu de chances pour que le virus de la Covid-19 réussisse à perdre de sa virulence
Depuis le début de la crise sanitaire Covid-19, il y a une multitude d’avis bien arrêtés émis sur l’évolution de la virulence du SARS-CoV-2. Pour un certain nombre de personnes, elle devrait obligatoirement chuter puisque, de tous les temps virus, bactéries ou autres parasites auraient toujours perdu de leur virulence, s’adaptant ainsi à leurs hôtes.
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Mais malheureusement, cette intuition ne résiste en aucun cas à l’analyse. En fait, les chercheurs ont beau cherché, il s’avère très difficile de trouver des parasites qui se conforment à cet axiome, baptisé « loi de la virulence décroissante » dès le début du XXe siècle.
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À quoi peut-on s’attendre exactement ?
Il faut savoir que la difficulté pour anticiper l’évolution virale est que ce virus, et particulièrement le variant Delta, est maintenant parfaitement adapté à nous. Et que s’il reste au virus de la Covid une certaine marge de manœuvre afin de mieux s’adapter à son hôte, il est totalement impossible d’anticiper la prochaine étape de son évolution. Néanmoins, il est possible de savoir quelles sont les formes virales les plus stables grâce à des expériences de mutagenèse. Il est important de préciser que ces générations de mutants en laboratoire se font de manière sécurisée.
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De tels travaux dits de criblage de mutations profond ont été effectués sur une partie du gène qui sert à fabriquer la protéine S du virus. Celui-ci lui sert de clé pour pouvoir entrer dans nos cellules. Ils consistent ainsi à générer l’ensemble des mutations possibles dans le RBD. Et également à étudier leur effet sur la production des protéines S résultantes. Ainsi qu’également leur capacité à se lier au récepteur ACE2. Celui-ci est positionné à la surface des cellules. Ces travaux ont ainsi permis de repérer des sites à risque en termes d’évolution de ces fameux variants.
Plusieurs scénarios sont donc possibles en ce qui concerne l’évolution de la virulence du SARS-CoV-2. La virulence pourrait donc se stabiliser autour de la valeur maximisant ainsi le nombre d’infections secondaires. Ce qui correspond à une optimisation entre taux de transmission et de virulence. Pour pouvoir la prévoir, il serait donc nécessaire de connaître exactement toutes les contraintes entre ces deux traits de l’infection.
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