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Durcissement du confinement : Des nouvelles restrictions dès ce soir ?

Publié par Lucie B le 05 Nov 2020 à 10:30
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Mercredi 4 novembre, le président de la République, Emmanuel Macron, et son gouvernement, se réunissaient pour un nouveau Conseil de défense, portant sur la gestion de l’épidémie de coronavirus et sur l’efficacité des restrictions mise en place.

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L’épidémie progresse malgré le confinement

Jeudi 5 novembre, minuit, cela fera une semaine que les Français sont reconfinés. Le gouvernement de Jean Castex compte faire un point de la situation, aujourd’hui à 18 heures. Le bilan n’est pas positif. Mercredi 4 novembre, 394 personnes sont décédées à l’hôpital du Covid-19 et la barre des 4 000 personnes en réanimation a été franchie. L’épidémie de coronavirus a couté la vie à 38 674 personnes en France. On peut donc s’attendre à de nouvelles restrictions.

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Lors du Conseil de défense, Emmanuel Macron « a rappelé la gravité de la situation qui continue de se dégrader avec des services de réanimation de plus en plus proches de la saturation, avec un patient hospitalisé en raison du Covid, toutes les 30 secondes, en France » , rapporte le porte-parole, Gabriel Attal. Interrogé lors de la mission d’information à l’Assemblée, concernant la gestion de l’épidémie, le ministre de la Santé, Olivier Véran a déclaré : « J’espère sincèrement que le confinement tel qu’il a été mis en place nous permettra d’enrayer l’épidémie et de ne pas avoir à poser la question ».

Les restrictions possibles

Malgré cette déclaration plutôt optimiste, le gouvernement a réfléchi à plusieurs autres restrictions, pour durcir le reconfinement et espérer ainsi, voir la progression de l’épidémie à la baisse. Notamment celle de l’instauration d’un couvre-feu, en plus du confinement, à Paris et possiblement toute l’Île-de-France. C’est le porte-parole Gabriel Attal qui avait fait une bourde, mardi 3 novembre, en déclarant sa mise en place le jour même. Matignon avait dû rectifier les dires du porte-parole et avait déclaré que cette mesure n’était pas encore validée. Il semblerait qu’elle soit « à l’étude » maintenant.

Autre possible restriction, cette fois-ci, concernant les établissements scolaires. Leur ouverture, contrairement au premier confinement, est contestée par les collectivités, les syndicats et les élèves eux-mêmes. La raison : les protocoles sanitaires sont difficilement applicables de part le nombre d’élèves dans certains établissements.

Des voix en France s’élèvent pour demander un confinement plus dur. C’est le cas de Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon qui s’était dit « consterné » par ce confinement « complètement light ». Frédéric Valletoux, le président de la Fédération hospitalière de France, se dit favorable à des mesures plus restrictives « si les chiffres ne s’améliorent pas ». Une opinion partagée par Christian Estrosi, le maire de Nice.

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Source : L’Express

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