TikTok : Qu’est-ce que le « Paracétamol challenge », ce défi mortel tendance chez les adolescents ?
Devenu viral sur TikTok, le « Paracétamol challenge » inquiète les parents ainsi que les autorités sanitaires.
Une tendance aux terribles conséquences
Nouvelle trend mortelle. Devenu populaire grâce à ses « trends », TikTok ne diffuse pas que de bonnes idées. Au fil des années, si les tendances ont principalement contribué à amuser et à fédérer les communautés, certaines ont eu des conséquences dramatiques pour les utilisateurs. Prêts à tout pour les vues, les internautes bravent parfois le danger, quitte à flirter d’un peu trop près avec la mort.
C’est ainsi que le « Paracétamol challenge » a atteint son pic de popularité auprès des plus jeunes. Apparu outre-Atlantique à l’été 2023, il s’est popularisé depuis peu en France et en Belgique. Notamment auprès des collégiens et lycéens qui se font passer le mot et s’entraînent mutuellement à relever le défi.
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Symptômes et prévention
Mais en quoi consiste véritablement ce challenge ? D’après les vidéos que l’on retrouve en ligne, les adolescents se mettent au défi d’ingérer le plus de paracétamol possible. Ce, dans le but de finir à l’hôpital. Une overdose médicamenteuse qui n’est pas sans risques pour la santé, comme l’indiquent les autorités sanitaires.
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Ainsi, dans les colonnes de France Bleu, on apprend qu’une ingestion massive du médicament peut entraîner des « dommages irréversibles au foie ». En plus de se retrouver avec un foie en mauvais état, certains devront même subir des greffes. Car, comme l’indique Actu.fr, le paracétamol est « la première cause de greffe de foie d’origine médicamenteuse en France ».
Les symptômes d’une overdose de paracétamol sont les suivants : nausées, vomissements et douleurs abdominales, apparition de jaunisse et d’hémorragies avec risque de défaillance rénale ou pancréatique, insuffisance hépatique grave. Bref, un tableau peu réjouissant face auquel l’inspection académique du Calvados a pris les mesures qui s’imposent.
Ainsi, les parents d’élèves ont été mis au courant et incités à surveiller de près les agissements de leurs progénitures. Si aucun cas n’a encore été relevé dans le département, il vaut mieux prévenir que guérir.
