“C’est comme avoir un bébé cyborg » Des microparticules de plastique retrouvées dans des foetus…
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Selon une étude récente, il apparaît que l’homme ingère environ 52 000 microparticules de plastique par an. Un chiffre impressionnant et qui n’épargne pas les femmes enceintes… En effet, il a récemment été montré que ces mêmes particules circulent dans leur placenta et donc, dans les fÅ“tus…
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Microparticules de plastique : un véritable danger pour notre santé
Le plastique, c’est fantastique ! Hormis peut-être pour l’environnement et pour notre santé… En effet, une équipe de chercheurs canadiens avait déjà montré que par an, un adulte ingère environ 52 000 microparticules de plastique… Un chiffre qui fait froid dans le dos et qui pourtant, provient de notre consommation quotidienne.
Vêtements synthétiques, lentilles de contact, pneus… Un chiffre qui passe à 90 000 lorsque vous consommez de l’eau dans une bouteille en plastique. Alors évidemment, c’est une situation qui a des répercussions et notamment des répercussions sur les femmes enceintes. Car récemment, ce sont des chercheurs italiens qui se sont attardés sur la question et qui ont prouvé la présence de ce genre de particules dans les placentas de femmes enceintes.
“C’est comme avoir un bébé cyborg »
“C’est comme avoir un bébé cyborg: il n’est plus seulement composé de cellules humaines, mais d’un mélange d’entités biologiques et non organiques » explique l’un des chercheurs italiens de l’étude. Il faut dire que les résultats sont particulièrement préoccupants. Sur 6 placentas analysés, les chercheurs ont montré que 4 d’entre eux présentent des microparticules de plastique. D’une taille d’environ 0,01 mm, ils sont de couleur bleue, rouge, rose ou orange et proviendraient des produits d’hygiène ou encore, des produits cosmétiques.
Le plus alarmant, c’est qu’ils n’ont examiné que 4 % de chaque placenta ce qui laisse à penser que le taux de particules serait encore plus élevé ! Pour le moment, aucune étude sérieuse n’a permis de conclure aux répercussions sur la santé des fÅ“tus. Néanmoins, on ne peut évidemment pas exclure les risques de ce genre de « contaminants toxiques et nocifs pour la santé. »
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