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Japon : Le gouvernement autorise la création d’embryons mi-humain, mi-animaux

Publié par Constance le 01 Août 2019 à 21:33
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Au Japon, le gouvernement a autorisé ce 30 juillet la création d’embryons mi-humain, mi-animaux. Une révolution bioéthique qui ne plaît pas à tout le monde.

Qu’est-ce que des embryons chimères

Les embryons chimères sont des embryons mi-humains, mi-animaux. Dit comme cela, ça peut faire très peur ! Pourtant, ces chimères ont une utilité d’un point de vue scientifique : elles peuvent aider pour les transplantations. Les organes de ces chimères peuvent être utilisés pour remplacer ceux des humains. Pour le moment, le Japon autorisait de créer ces embryons mais de les tuer sous 14 jours. Depuis mercredi 30 juillet, les chercheurs vont pouvoir faire naître ces embryons. C’est Hiromitsu Nakauchi, un chercheur spécialisé qui a réussi à convaincre le gouvernement japonais.

embryon chimère

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« Il ne faut à aucun prix que le cerveau de l’animal soit humanisé »

Le but de Hiromitsu Nakauchi est de développer des organes pour palier au manque de donneurs. Mais de nombreux chercheurs ont crié au scandale. En effet, pour eux, cela pose beaucoup de questions au niveau de la bioéthique. En France, la pratique est interdite depuis le 7 juillet 2011. « Il ne faut à aucun prix que le cerveau de l’animal soit humanisé et qu’on se retrouve avec un porc qui aurait un cerveau en grande partie d’origine humaine » a déclaré John De Vos un docteur Français. Au niveau de l’alimentation cela pose encore plus questions. Seriez-vous prêts à manger un porc dans lequel on trouve des cellules humaines.

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Une incompréhension du grand public

Pour le moment, les expérimentations n’en sont qu’au début. « Il est bon de procéder par étapes avec prudence, ce qui permettra d’avoir un dialogue avec le public, qui se sent anxieux et préoccupé «  a déclaré Tetsuya Ishii, chercheur en sciences et politiques à l’Université Hokkaido de Sapporo, Japon. Ainsi, il va falloir beaucoup communiquer pour faire comprendre les enjeux de ces expérience au grand public. Mais pour le moment la France n’est pas concernée par ce genre d’expérimentations.

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