Météo : – 30° C relevé en France, comment est-ce possible ?
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Pas de répit pour les braves, les premières semaines de janvier ont, à coup sûr, marqué les esprits. Et les hostilités ne sont pas terminées : des températures allant jusqu’à -5° C sont attendues cette semaine en Hexagone. Selon Info Climat, un thermomètre placé dans un « trou à froid » et relevé la nuit dernière à 3 h du matin, indiquait une température extérieure de – 31, 8° C.
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– 30° C dans le Vercors
Les polaires, gants, écharpes et autres vêtements thermiques sont de mises depuis plusieurs jours. Pour cause, une partie du territoire est en proie à des températures très basses et les choses ne sont pas près de s’améliorer.
En effet, si un retour des températures de saison était prévu pour la semaine du 15 janvier, il faudra se montrer patient. Quelques jours d’attente supplémentaires seront nécessaires pour retrouver des températures plus supportables. En attendant, il est recommandé de se couvrir : les températures atteindront les – 5° C dans la capitale les jours prochains.
La nuit dernière, aux alentours de 3 heures du matin, un thermomètre relevé à Darbounouse, sur les hauts plateaux du Vercors, indiquait – 31, 8° C. Des températures exceptionnellement basses qui s’expliquent notamment parce que la plaine de Darbounouse est ce que l’on appelle un « trou à froid ».
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Qu’est-ce qu’un « trou à froid » ?
Interrogé par France Bleu, le géologue, Pierre-Eymard Biron a expliqué : « C’est un endroit où il y a des anomalies thermiques. On peut avoir 10° C de moins. On a toujours des températures extrêmement froides par rapport aux bords de la cuvette » .
Il se trouve que les combes du Jura et du Vercors sont réputées pour leurs températures extrêmes en hiver. Dans la combe Noire du Mignovillard, dans le Jura, – 36,4° C ont été observés vendredi, à 9 heures du matin. Toutefois, si ces températures surprennent, on est encore loin du froid absolu en France. En effet, en 1985, dans un village nommé « la petite Sibérie », – 41° C avaient été relevés à Mouthe, dans le Doubs.
Pourquoi relève-t-on de telles températures dans les combes ? Parce qu’il s’agit de vallées profondes et étroites dans lesquelles l’air s’engouffre en créant des microclimats. La nuit, quand le ciel est dégagé et qu’il n’y a pas de vent, l’air froid s’engouffre dans la vallée et se retrouve piégé. Tandis que, à quelques kilomètres à peine, les températures peuvent s’avérer bien plus clémentes.
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