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Vierge à 33 ans, elle est terrifiée à l’idée d’avoir des relations sexuelles

Publié par Claire JONNIER le 17 Jan 2020 à 10:36


Il paraît qu’en toute chose, il doit y avoir un équilibre. Et dans un monde ou la surexposition au sexuelle est permanente, certains font le choix de dire non. Ou, se bloquent littéralement. C’est le cas de cette jeune femme qui se dit « effrayée » à l’idée d’avoir des relations sexuelles avec un homme et qui décide de faire porter sa voix.

Une jeune femme terrifiée à l’idée d’avoir des relations sexuelles

C’est un choix qui en 2018 peut paraître insolite. Pour ne pas dire marginal. Pourtant, en Australie en 2016, ils seraient environ 28% à déclarer qu’un mariage heureux peut exister sans sexe. Sauf que dans le cas de cette jeune femme, cela ne semble pas la rendre heureuse le moins du monde. « Terrifiée » !  voilà le mot qu’elle emploie pour envisager les relations sexuelles avec un partenaire. Un blocage qui n’aurait, de surcroît, rien à voir avec la religion : « j’ai décidé d’attendre mon mariage avant de faire l’amour, je ne sais pas pourquoi, je ne pense pas que c’était une affaire de religion ». 

Un choix qui impose le respect, mais qui dans la vie de cette jeune trentenaire s’impose un peu trop. « En grandissant, comme beaucoup d’autres, je rêvais de mariage et d’enfants ». Elle confie pourtant avoir passé des soirées « amusantes » avec des hommes. Mais quelques baisers et câlins échangés et ça s’arrête là. Selon elle, « je suis vierge et je pense avoir trop peur de faire l’amour« . 

 

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« Rien n’est perdu tant que l’on continue à vivre en harmonie avec son corps »

Un corps passé sous silence

Consciente que ce blocage commence à lui empoisonner la vie, elle décide donc de consulter un psychologue, Robyn Salisbury. Ce dernier tente de la rassurer en lui disant qu’il ne faut surtout pas avoir honte d’attendre d’avoir des relations sexuelles. Non, car le corps a ses raisons que la raison ignore parfois.

Selon le psychiatre J-D Nasio « l’absence de vie sexuelle tend vers un silence du corps. Or, le corps est une partie importante de notre moi. Rien n’est perdu tant que l‘on continue à vivre en harmonie avec son corps par le sport, la danse, les massages…C’est une forme de compensation beaucoup plus saine que celle qui consiste à se réfugier dans le travail ou dans des addictions comme la boulimie ». 

Et c’est justement de ce silence que cette jeune fille terrifiée tente de sortir en nous livrant ce courageux témoignage. Espérons qu’elle puisse finalement trouver chaussure à son pied.