Changement d’heure d’octobre 2025 : on gagne une heure de sommeil… mais faut-il avancer ou reculer ?
À l’automne, la même question revient, confuse mais implacable : faut-il avancer ou reculer sa montre pour passer à l’heure d’hiver ? Cette année, le changement intervient dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025. À 3 h, il sera à nouveau 2 h.
On recule d’une heure et l’on gagne soixante minutes de sommeil. Voici tout ce qu’il faut savoir pour ne pas se tromper… et se réveiller du bon pied.
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Pourquoi on change d’heure fin octobre (et quand on repassera à l’heure d’été)
Chaque automne, le même rituel s’impose avant que les journées ne raccourcissent franchement : basculer sur l’heure d’hiver. Depuis 1998, les dates ont été harmonisées au sein de l’Union européenne : dernier dimanche d’octobre pour l’heure d’hiver, dernier dimanche de mars pour l’heure d’été. Concrètement, en 2025, cela tombe dans la nuit du 25 au 26 octobre. La manœuvre inverse aura lieu au printemps suivant : on avancera d’une heure dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mars 2026 pour se caler sur l’heure d’été.
Ce calendrier prévisible, calé sur des dimanches, évite de perturber la semaine de travail et facilite l’organisation des transports ou des événements. On sait donc longtemps à l’avance à quel moment régler ses montres, ce qui limite les oublis au petit matin. Mais saviez-vous que ce cadre européen, posé à la fin des années 1990, a précisément été pensé pour que tous les pays membres effectuent la bascule au même moment ?
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Reculer ou avancer ? La règle simple qui évite toute confusion
La question prête chaque année à sourire… et à de petits contretemps. La règle est pourtant limpide : à l’heure d’hiver, on recule. Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2025, à 3 h, il sera 2 h. Résultat : une heure de sommeil gagnée et une matinée qui commence, sur le papier, un peu plus tôt. Si vous ouvrez l’œil et que votre radio-réveil affiche 9 h, il sera en réalité 8 h, “nouvelle heure”.
Ce rappel peut paraître élémentaire, mais il évite bien des quiproquos : rendez-vous manqué, train raté, four réglé sur le mauvais horaire… En automne, on recule ; au printemps, on avance. Ce détail que peu de gens connaissent : la remise à zéro se fait précisément à une heure creuse, afin de perturber le moins possible le quotidien. L’effet secondaire le plus agréable reste cet “effet bonus” d’une heure, que l’on peut consacrer à dormir, à bouquiner ou à prendre un petit déjeuner plus long.
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Quels appareils vérifier au réveil
Beaucoup d’objets du quotidien basculent automatiquement. Mais tous ne sont pas connectés. Les montres, fours, micro-ondes, systèmes de l’habitacle de voiture ou encore certains radio-réveils exigent un réglage manuel. Au matin du dimanche 26 octobre, un rapide coup d’œil s’impose : si le cadran indique 9 h, n’oubliez pas qu’il est 8 h à la nouvelle heure.
Un bon réflexe consiste à faire le tour des pièces à vivre et à corriger d’un même geste les appareils récalcitrants. Les smartphones récents, les ordinateurs et la grande majorité des box internet se mettent à l’heure sans intervention. Mais dans une cuisine équipée ou une voiture un peu ancienne, une minute de vérification évite une journée “décalée”. Astuce toute simple : si vous devez sortir tôt, réglez la veille les appareils qui ne changent pas seuls. Vous vous épargnerez le doute du réveil : « Mais il est 8 h ou 9 h, finalement ? ».
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D’où vient l’idée du changement d’heure
En France, le système a été instauré en 1976, trois ans après le choc pétrolier. L’objectif initial était d’économiser de l’énergie : faire coïncider les horaires d’activité avec l’ensoleillement pour limiter l’éclairage artificiel. C’est cette logique d’ajustement, très concrète, qui a posé les bases du dispositif que l’on connaît encore aujourd’hui.
On l’oublie parfois, mais l’intention était d’abord pragmatique : il s’agissait de déplacer nos horloges pour mieux coller à la lumière du jour. En hiver, en reculant d’une heure, on aligne davantage les débuts de matinées avec les premiers rayons. En été, en avançant au printemps, on étire les soirées claires. C’est ce balancier saisonnier qui, année après année, ramène la même question… et la même réponse.
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Et dans le reste de l’Europe ?
Le changement d’heure ne concerne pas que la France. Il s’applique dans tous les pays de l’Union européenne, avec les mêmes repères de calendrier. Cette synchronisation évite que, d’un pays à l’autre, on jongle avec des écarts d’une heure imprévus. Pour les voyageurs, les professionnels, ou simplement pour ceux qui appellent des proches à l’étranger, c’est un cadre commun pratique et lisible.
Cette uniformité européenne explique aussi pourquoi l’annonce du passage à l’heure d’hiver revient chaque automne dans les médias du continent. À la fin octobre, chacun recule ses montres d’une heure, puis, au printemps, tout le monde avance d’une heure. Une chorégraphie parfaitement réglée, qui permet de traverser les saisons au même rythme.
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Ce qu’il faut retenir (et le petit « plus » de la nuit du 25 au 26 octobre)
À l’échelle d’un week-end, l’effet est simple et plutôt apprécié : on dort une heure de plus. La nuit du 25 au 26 octobre 2025, à 3 h, il sera 2 h. En pratique, il faut reculer les aiguilles de tous les appareils qui ne se mettent pas à jour tout seuls. Un tour d’horizon de la maison, un passage par la voiture, et tout est au carré.
Mais saviez-vous que c’est souvent le dimanche matin que les oublis se voient le plus ? Un petit décalage d’horloge, une montre restée à l’ancienne heure, et la journée peut démarrer dans une drôle de temporalité. Rien de grave, certes, mais autant profiter de cette heure gagnée sans confusion. D’ailleurs, la date du prochain basculement est déjà connue : on avancera d’une heure pour l’heure d’été dans la nuit du 28 au 29 mars 2026.
En résumé, la réponse à la question qui revient chaque automne tient en quatre mots : pour l’heure d’hiver, on recule.