Un célèbre champion du monde condamné à de la prison : que s’est-il passé ?
Ce mercredi 16 juin, le tribunal judiciaire de Reims (Marne) a condamné Yohann Diniz. Le champion du monde de marche en 2017 écope de deux mois de prison avec sursis pour délits routiers et outrages.
L’athlète de 44 ans, Yohann Diniz était poursuivi pour « conduite sous l’empire d’un état alcoolique » , « outrages à une personne dépositaire de l’autorité publique » ainsi que « conduite d’un véhicule à moteur pendant la rétention conservatoire du permis de conduire » et « mise en circulation d’un véhicule malgré l’immobilisation prescrite par un agent verbalisateur » .
Les faits se sont déroulés le 22 octobre alors que le sportif circulait près de Reims. La police a soumis Yohann Diniz à un contrôle d’alcoolémie. Celui-ci s’est révélé positif avec plus de 0,80 g d’alcool par litre de sang.
Yohann Diniz conduit alcoolisé et manque de respect aux forces de l’ordre
Une fois que les agents de sécurité l’interpellent, Yohann Diniz est amené par la brigade à la gendarmerie de Taissy. C’est à ce moment-là, que le champion du monde s’est montré « particulièrement méprisant » , a déclaré la juge. Ce comportement lui vaut aussi d’être accusé d’outrage auprès de trois gendarmes.
L’ancien champion du monde du 50 km marche Yohann Diniz comparaissait mercredi. devant le tribunal de Reims pour outrage et délits routiers. Il a écopé d’une peine de deux mois de prison avec sursis https://t.co/ynAXmR7z8s pic.twitter.com/TntijRtoiU
— L’ÉQUIPE (@lequipe) June 15, 2022
Yohann Diniz enchaîne les infractions, puisque après être sorti de la gendarmerie (le lendemain) il a repris la voiture. Alors qu’une obligation d’immobilisation de son véhicule et la rétention conservatoire de son permis de conduire étaient actées.
Deux mois de prison avec sursis pour le marcheur
Lors de son procès au tribunal judiciaire de Reims, Yohann Diniz n’a pas fait de déclaration à l’issue de sa comparution en plaider-coupable.
En plus de deux mois de prison avec sursis, le triple champion d’Europe écope d’une suspension du permis de conduire de trois mois. Mais il est aussi condamné à verser une amende de 135 euros et à dédommager à hauteur de 150 euros les trois gendarmes outragés.