Bagarre générale en plein Parlement : les images chocs dévoilées (vidéo)
Les images de la bagarre générale ont fait le tour des réseaux sociaux. On peut y voir un élu du pouvoir en place se faire frapper par un autre député. Ce qui a entraîné une vive querelle dans l’enceinte du Parlement géorgien.
Une bagarre éclate en plein Parlement géorgien
Que s’est-il passé dans le Parlement géorgien ? Si les images ont été largement relayées sur les réseaux sociaux, beaucoup ignorent la raison d’une telle réaction. Pour cause, le déchainement de violence physique reste rare dans ce genre de contexte. Si les désaccords sont communs, cette fois, un élu n’a pas su se maîtriser.
Les faits se sont déroulés ce 15 avril en Géorgie. Peu avant que la rixe n’éclate, il était question des « agents de l’étranger » et de remettre au goût du jour un projet de loi controversé.
Mais alors qu’un élu du pouvoir en place, Mamuka Mdinaradze, s’exprime face à l’assemblée, les choses dégénèrent. Un autre élu, Aleko Elisashvili, se précipite vers lui et lui assène un coup à la tête. S’ensuit une bagarre générale à laquelle prennent part plusieurs députés. Ce qui occasionnera l’arrêt presque immédiat de la diffusion.
Un texte de loi qui divise
Mais pour quelle raison les choses ont-elles pris un telle tournure ? Le projet de loi proposée par le parti au pouvoir questionne. Pour cause, alors que la Géorgie affiche sa volonté de se rapprocher de l’Occident depuis plusieurs années, celui-ci remet tout en question. L’ex-république soviétique serait-elle dans une opération séduction vis-à -vis de la Russie ?
Dans le détail, le vote de ce texte obligera les organisations recevant plus de 20 % de leurs financements de l’étranger à s’enregistrer sous le label suivant : « organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Si elles ne le font pas, elles seraient alors passibles d’une amende.
Si le pouvoir indique que ce nouveau texte permettra davantage de « transparence » sur les financements des entreprises, les détracteurs du texte y voient une tentative d’intimidation envers les ONG et médias indépendants.