Passager d’une croisière de 274 jours, il découvre que prononcer ce mot est interdit
Il y a des mots qu’il vaut mieux éviter selon le contexte. Sur un avion, on ne crie pas « bombe » et sur un bateau de croisière, il existe aussi un terme capable de glacer l’ambiance instantanément. Les habitués savent qu’il y a tout un code à respecter en mer, comme ces codes secrets utilisés par l’équipage et dont les significations peuvent être terrifiantes.
Une croisière exceptionnelle
Le 10 décembre 2023, le Serenade of the Seas de Royal Caribbean a entamé l’Ultimate World Cruise : un tour du monde unique de 274 jours, passant par 60 pays et 11 merveilles du monde. Le prix des billets allait de 53 999 à 117 599 dollars par passager.
Pour faire connaître ce voyage hors norme, plusieurs influenceurs ont été invités, dont le TikToker Marc Sebastian, qui a filmé et partagé ses découvertes à bord. Au fil de ses vidéos, il a aussi découvert des anecdotes surprenantes, comme le fait que certains passagers portent un mystérieux anneau noir à bord.
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Le mot qu’il ne fallait pas dire
Dans une vidéo devenue virale (plus de 4,3 millions de vues), Marc Sebastian raconte qu’après 18 nuits passées à bord, il a appris à ses dépens qu’il ne fallait jamais prononcer le mot Titanic. « J’ai expliqué à toute une salle que notre bateau était seulement 30 mètres plus long que le Titanic… Les conversations se sont arrêtées, les serveurs ont ouvert de grands yeux, et un silence total s’est installé », raconte-t-il.
Un autre passager lui a alors expliqué qu’évoquer le Titanic en mer est considéré comme un véritable tabou. Une règle non écrite, mais bien connue des habitués, qui préfèrent éviter de rappeler cette tragédie ayant fait environ 1 500 morts. Il faut dire qu’entre les superstitions et la réalité — comme le fait qu’un bateau de croisière doit obligatoirement avoir une morgue à bord —, certains sujets restent sensibles.
Une expérience écourtée
Finalement, Marc Sebastian n’a pas terminé les 274 jours prévus. En juin 2024, il a précisé avoir quitté le navire après 18 nuits seulement, jugeant l’expérience trop bruyante et fatigante, notamment lors du passage du détroit de Drake, réputé pour ses eaux agitées. « Je suis descendu de ce bateau sans être un homme heureux », avoue-t-il.
Une chose est sûre : lors de sa prochaine croisière, il saura exactement quels mots bannir de ses conversations.