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Une étudiante se suicide en prison, humiliée nue par les gardiens et harcelée par ses codétenues

Publié par Nicolas F le 28 Oct 2018 à 7:25
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Katie Allan était une étudiante ordinaire, en faculté de géographie, avant d’être envoyée en prison pour un accident de la route en état d’ébriété. Même la victime de Katie, qui a survécu à l’accident, avait plaidé pour ne pas qu’elle aille en prison et qu’elle gâche sa vie. Malheureusement, la justice en a décidé autrement et dès son arrivée en prison, elle a été le souffre-douleur de ses codétenues, devenant une vraie victime. En cinq mois, elle a perdu ses cheveux à cause du stress, elle s’est mutilée sans jamais que les gardiens n’interviennent et finalement, elle se suicide, après une ultime humiliation durant laquelle elle a été forcée de défiler nue devant les employés de la prison et ses codétenues.

 

Même sa victime ne veut pas qu’elle aille en prison

Quand ses amis commentaient son incarcération, ils parlaient de Katie comme d’un « agneau au milieu des loups ». Katie Allan, 20 ans, n’avait rien d’une criminelle. Cette jeune étudiante en géographie à l’Université de Glasgow avait commis un grave accident de la route en état d’ébriété, suivi d’un délit de fuite, laissant derrière elle un ado ensanglanté. Tout le monde était d’accord pour la punir, même elle et ses parents en étaient conscients. Mais le procureur a plaidé en sa défaveur, le jour de son procès, insistant qu’il était impossible qu’elle « échappe à la prison ».  Michael Keenan, 15 ans, a souffert d’une fracture à la cheville et d’une autre au crâne près de l’œil. Pourtant, lui aussi a demandé à ne pas l’envoyer en prison, comprenant que ce passage en détention aurait des conséquences irréversibles sur sa vie.

 

Elle écope pourtant d’une peine d’emprisonnement

Malgré tout, le juge a prononcé une peine d’emprisonnement de 2 ans pour la conductrice ivre. Peu de temps après son incarcération, les parents de Katie ont compris que quelque chose n’allait pas. « Katie était harcelée, ennuyée et elle était en état détresse. Il avait perdu ses cheveux. Lors de ma dernière visite avec son frère, on a compris que quelque chose n’était pas normal. Elle avait l’air exténuée et ne dormait plus car on l’a harcelait et on l’a terrorisait », raconte sa mère. Cela ne faisait que 5 mois qu’elle avait mis les pieds en prison, pourtant, elle était déjà devenue le bouc-émissaire. Une situation qu’elle n’a pas supportée, choisissant le suicide pour tout arrêter.

 

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Humiliée, harcelée, elle se suicide

Elle était devenue l’esclave d’une codétenue qui l’a forçait à accomplir des tâches pour elle. Un jour, lors d’un exercice de fouille, les autres femmes l’on forcée à se déshabiller et à défiler devant tout le monde, toute nue. Les gardiens étaient présents ce jour-là et ne sont pas intervenus. L’autopsie indique de nombreuses scarifications qu’elle s’infligeait. Aujourd’hui, des questions se posent. Quel est le rôle joué par les employés de la prison Polmont de Falkirk, en Écosse ? Les nombreuses fouilles au corps qui se déroulent nues, auraient dû permettre aux gardiens de remarquer les mutilations. Les humiliations qu’elle subissait en présence des gardiens auraient également dû être prises au sérieux. « Katie a reçu une condamnation que nous ne voulions pas. Et nous avons tous été dévastés quand nous avons appris sa mort », commente Margaret Keenan, la mère du jeune homme blessé par Katie. « Katie nous avait encore écrit des excuses depuis la prison. C’était la deuxième fois qu’elle le faisait,  rappelant qu’elle ne savait pas qu’elle avait touché Michael. Tout ça est une véritable tragédie pour sa famille ». Pour sa défense Katie avait assuré qu’elle avait bu 4 bières et qu’elle ne s’était pas rendue compte qu’elle avait renversé Michael. C’est en remarquant que son pneu avait éclaté qu’elle s’était finalement arrêtée.

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Crédits : Flymediatech, Facebook, Courrier Mail