Un reportage de LCI sur le « tourisme noir » agace un YouTubeur accusé d’en faire l’apologie
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Le phénomène du tourisme noir prend de plus en plus d’ampleur. Depuis la sortie de la série Tchernobyl, des Instagrameurs et touristes se rendent sur le lieu du drame pour le visiter et prendre des photos. Un phénomène qui indigne beaucoup de personnes, notamment certains journalistes. Dans l’émission Audrey & co, la chroniqueuse Monia Kashmire parle du tourisme noir et reprend la vidéo d’un Youtubeur, qui semble faire l’apologie de ce genre de tourisme.
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Le tourisme noir, un phénomène qui dérange
Le thème était pourtant bien choisi. Dans l’émission Audrey & co, diffusé sur LCI, la chroniqueuse Monia Kashmire nous parle du tourisme noir, un phénomène dérangeant, où des Instagrameurs et influenceurs se rendent dans des lieux de drames, et font une sorte de publicité pour cet endroit, augmentant l’activité touristique. Cette pratique consiste à visiter un lieu à l’histoire lourde et sombre : meurtres, génocides, catastrophes… des lieux morbides où, pendant longtemps, les touristes ne voulaient pas y mettre un pied. Mais fini les plages et le sable chaud, la tendance est à la découverte des camps de concentrations, de Tchernobyl ou encore de Fukushima.
Monia Kashmire reprend l’exemple de la série Tchernobyl, qui a fait augmenter l’activité touristique de la ville du drame de 40%, comme elle l’indique au début de sa chronique. Jusque-là, tout va bien, et le spectateur prend part aux dires de la chroniqueuse, qui n’a pas tout à fait tord face à l’ampleur de l’événement.
Mamytwink, un exemple qui ne passe pas !
Pour appuyer son reportage, la chroniqueuse prend deux exemples. Cette dernière s’indigne face au phénomène, et incrimine le youtubeur Mamytwink, qui a fait une vidéo sur Tchernobyl. Ce dernier présente sa vidéo comme un documentaire sur les lieux du drame, alors que Monia Kashmire définit cette vidéo comme « les bons plans vacances » du blogueur. « On regarde cette vidéo, vous allez voir, c’est assez hallucinant » s’insurge la chroniqueuse. Mais il n’aura pas fallu longtemps à Mamytwink pour répondre à LCI, se disant outré par les propos de la journaliste. En effet, ce dernier souligne que la vidéo d’une heure est un documentaire, et non une incitation à partir sur les lieux du drame. Mamytwink est connu pour faire de l’urbex et offre à ses followers des documentaires inédits et le plus complet possible aux internautes.
Alors vous comprendrez qu’il soit en colère lorsqu’une journaliste rapproche son travail d’un « bon plan vacance » . Manque de ressources pour la chronique, ou manque de recherches, la journaliste a fait une énorme erreur que le youtubeur ne semble pas du tout apprécier.
Mamytwink et Grand JD répondent
Dans sa chronique, la journaliste prend également l’exemple du youtubeur le Grand JD, qui produit des documentaires, et qui a notamment une carte presse. Cette dernière qualifie le reportage du Grand JD d’une proposition de « Road trip entre ami » . Le youtubeur Suisse s’indigne et montre son mécontentement dans une story Instagram. Quant à Mamytwink, il a publié une vidéo de 6 minutes avec son compagnon de projet afin de clamer son indignation face aux propos de la journaliste. Après « 1 an de préparation, 6 jours de tournage en Ukraine, 14 jours de montage d’affilée » selon Mamytwink, la chroniqueuse a très mal choisi sa source. « Tout ce qui a été dit et tout ce pourquoi nos images ont été utilisées, n’illustrent pas le débat » spécifie le youtubeur avant de spécifier que les documentaires fait par des youtubeurs sont rarement pris au sérieux. « Il y a une sorte de condescendance et de suffisance qui met extrêmement mal à l’aise dans ce reportage » conclut Mamytwink. En effet, lorsque nous visionnons les vidéos de Mamytwink et du Grand JD, il est pourtant difficile de rapprocher les documentaires des deux youtubeur, d’une incitation au tourisme noir.
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