Emmanuel Macron « grognon » : son attitude très border sur un « sujet sensible »
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Ce mardi 22 septembre, Emmanuel Macron devait se rendre à Lunel pour une prise de parole. Toutefois, au lieu d’expliquer son projet sur le séparatisme en France ce mardi, il a préféré décaler son intervention jusqu’à nouvel ordre.
Emmanuel Macron reporte une de ses interventions
Ce jeudi 17 septembre, Emmanuel Macron était accompagné de ses ministres afin de préparer sa prise de parole à propos du projet de loi sur le séparatisme. Finalement, le chef d’Etat a décidé de reporter son déplacement à Lunel.
Selon le président de la République, rien ne va : texte pas assez abouti, manque d’implication pour certains, crainte des articles retoqués par le Conseil constitutionnel. Emmanuel Macron a jugé qu’il n’était pas prudent d’évoquer ce sujet. Un des participants a même expliqué au Parisien : « Il était grognon », avant de parler d’une « petite paranoïa qui hante l’Elysée. »
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« Il ne le sentait pas »
Inquiet, Emmanuel Macron a choisi de décaler. Lors de cette réunion, il aurait indiqué : « Si on n’est pas béton cette fois-ci, tout le monde nous tombera dessus. » De plus, un de ses conseillers aurait répliqué : « C’est un sujet sensible, même explosif. Le président préfère qu’on prenne un peu plus de temps. »
Ainsi, son déplacement à Lunel, d’où sont partis une vingtaine de jeunes djihadistes pour rejoindre Daesh, a été décalé.
Un député de la République en marche a ironisé le choix d’Emmanuel Macron : « Cette loi sur le séparatisme, ça fait juste trois ans qu’on en parle. » Toutefois, un des confidents du président a indiqué : « Mais Lunel, c’est quand même très marqué terrorisme, même un peu touchy pour venir parler communautarisme. Il ne le sentait pas. »
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