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Coronavirus : un politique italien dézingue l’hygiène du peuple chinois, Pékin réagit fermement ! (Vidéo)

Publié par Salomee le 02 Mar 2020 à 17:00
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L’Italie est le premier foyer européen contaminé par le coronavirus. Sous tension, les responsables politiques prennent des décisions fermes pour endiguer l’épidémie. Mais c’est sous cette pression que les décideurs peuvent parfois déraper. C’est le cas de Luca Zaia, Président de la Vénétie, deuxième région la plus touchée par le virus, qui a fustigé les standards d’hygiène des Chinois notamment en les accusant de « manger des rats vivants » . Des propos qui ont été très mal pris par Pékin. Découvrez la vidéo ci-dessous :

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Des propos accusateurs contre l’hygiène des Chinois

Durant un discours diffusé sur la chaine Antenna Tre-Nord Est, le président de la Vénétie aurait tout d’abord mis en évidence une certaine différence d’hygiène entre la Chine et l’Italie. Il affirme que « la mentalité de notre peuple concernant le niveau d’hygiène inclut de prendre une douche et de se laver souvent les mains avec du savon. L’alimentation, le réfrigérateur, les dates d’expiration des aliments sont un fait culturel » .

Mais la phrase de trop pour les autorités chinoises a été la suivante: « nous les avons tous vus manger des rats vivants » . Cette généralité sur l’hygiène des Chinois a fait bondir Pékin.

Une réaction défensive de Pékin

Sans jamais directement citer Luca Zaia, le porte-parole de l’ambassade de Chine en Italie a tout de même répondu à cette attaque:  « dans un moment critique où la Chine et l’Italie combattent l’épidémie ensemble, les politiciens italiens diffament le peuple chinois. C’est une attaque irraisonnée qui nous heurte » .

Après cette intervention, le président de la Vénétie a donc mis de l’eau dans son vin et a présenté ses excuses au peuple chinois :

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« Évidemment, cette phrase m’a coûté cher, je suis d’accord. Si quelqu’un se sent offensé, je m’en excuse. Ce n’était pas mon intention de sembler indifférent et encore moins de généraliser. J’avais l’intention de faire une réflexion plus complète. (…) J’ai seulement voulu dire que les normes sur la sécurité alimentaire et sanitaire varient d’un pays à l’autre » .

Un mea-culpa indispensable dans ce contexte d’insécurité sanitaire. Les Etats doivent tenter de rester soudés et ne pas s’attaquer mutuellement. À bon entendeur.

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