« Une connerie » : Emmanuel Macron contre la limitation des mandats, le président prêt à se représenter ?
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Ce mercredi 30 août, lors d’une longue réunion avec les dirigeants des principaux partis, Emmanuel Macron a donné son avis concernant la limitation des mandats présidentiels. Selon plusieurs participants, le chef de l’État aurait qualifié cela de « funeste connerie ».
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Emmanuel Macron déplore la limitation des mandats présidentiels
Depuis une réforme de Nicolas Sarkozy en 2008, qui est en guerre contre Emmanuel Macron, le nombre de mandats présidentiels en France se limite à deux consécutifs. Par conséquent, Emmanuel Macron, élu en 2017 et réélu en 2022, ne pourra pas se présenter en 2027.
La question de sa succession agite évidemment le camp de la majorité présidentielle. Si Edouard Philippe ou Gérald Darmanin pourraient rêver de l’Élysée, cette situation ne semble pas satisfaire le chef de l’État. Ce dernier aimerait mener un troisième mandat, comme il l’a fait comprendre ce mercredi 30 août lors d’un entretien avec les dirigeants des principaux partis.
Emmanuel Macron a réagi à une proposition de Jordan Bardella concernant un septennat unique. D’après deux participants cités par l’Agence France-Presse, le président aurait déclaré : « ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie ».
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Une déclaration du chef de l’État qui ne passe pas
Cette déclaration d’Emmanuel Macron n’est évidemment pas passée inaperçue. Jean-Luc Mélenchon, qui a récemment perdu un proche, s’est exprimé à ce sujet sur Twitter. « Mais Macron a craqué. Il a dit : « ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie » » écrit-il.
« Il a peut-être fait une plaisanterie sur ce thème » a tempéré un participant de la majorité. « Il n’y a pas de polémique, il faut être honnête » a de son côté, glissé un proche de Jordan Bardella. Emmanuel Macron serait-il prêt à se représenter ? S’il le souhaite, il devra modifier la Constitution. Un scénario peu probable.
« Si tu ne peux pas te représenter, tu perds ton pouvoir dès le premier jour » aurait ajouté Emmanuel Macron. De cet échange qui s’est achevé à 3 heures du matin, les numéros un des partis d’opposition, espèrent des annonces rapides du chef de l’État.
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