Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Cannabis thérapeutique : l’Assemblée nationale autorise son expérimentation, une grande première

Publié par Maxime le 25 Oct 2019 à 11:47
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

C’est une grande première. L’Assemblée nationale s’est dit favorable ce vendredi, à l’expérimentation de l’usage médical du cannabis. Les députés ont voté à main levée un amendement du rapporteur Olivier Véran (LREM), qui autorise pour deux ans le test du cannabis thérapeutique. L’agence du médicament (ANSM) s’était déjà prononcée en faveur de ce test en juillet dernier.

>>> À lire aussi : Voici les 5 plus grandes idées reçues sur le cannabis 

Cannabis thérapeutique, qui pourra en bénéficier ?

L’expérimentation du cannabis à usage médical ne concernera qu’une poignée de patients. Ce test, qui commencera « début 2020 » pour une durée de « deux ans » , concernera des personnes en « impasse thérapeutique » , souffrant de maladies graves (certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou contractions musculaires incontrôlées de scléroses en plaques). Les dérivés du cannabis pourront alors compléter leur traitement et soulager les douleurs.

>>>À lire aussi : Une maison de retraite suisse traite ses résidents avec du cannabis

Dans quel cadre cette expérimentation se fera-t-elle ?

Déjà autorisé dans une trentaine de pays, le cannabis thérapeutique arrive donc enfin en France, le temps de cette expérimentation. Celle-ci sera menée dans plusieurs centres hospitaliers de référence pour les pathologies concernées.

Les produits prescrits par les médecins spécialistes seront disponibles en pharmacie hospitalière puis en pharmacie de ville selon le député Olivier Varan, médecin hospitalier neurologue de formation, à l’origine de cet amendement. Les produits prescrits pourront être inhalés (fleurs séchées, huiles) ou bien ingérés (tisanes, solutions buvables, gouttes,…).

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Il n’est donc pas question de délivrer des « joints sur ordonnance » aux patients concernés. Les professionnels de santé auront ensuite la mission de surveiller l’évolution du traitement, ses effets positifs et ses éventuels effets indésirables.

>>>À lire aussi : Le business du cannabis de cette communauté de bonnes sœurs leur rapporte une fortune