Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Un magasin propose à ses employées de porter un badge les jours où elles ont leurs règles pour en avertir les clients

Publié par Nicolas F le 02 Déc 2019 à 10:33
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Un magasin d’Osaka, au Japon permet à ses employées féminines de porter un badge spécifique lorsqu’elles sont réglées. L’idée divise sur les réseaux sociaux. L’entreprise précise qu’il s’agit d’une proposition et que les employées ne sont pas obligées de le faire mais que cela pourrait les aider à avoir des comportements plus compatissants à leur égard, de la part des clients et de leurs collègues, les jours où elles sont indisposées.


> À lire aussi : « Et si les hommes avaient leurs règles » : cette pub veut supprimer les tabous sur le sujet ! (vidéo)

Il propose à ses employées de porter un badge le jour où elles ont leurs règles

Le magasin Michi Kake situé à Osaka vend des produits liés au bien-être féminin et à la sexualité féminine. Les propriétaires du magasin ont décidé de mettre au point des mesures permettant également à leurs employées d’améliorer leur bien-être au travail. L’une de ces mesures est la fabrication d’un badge qui représente Seiri-chan, une petite goutte de sang en forme de cœur, une mascotte connue dans le pays pour symboliser les menstruations. Les employées peuvent ensuite accrocher ce badge sur leurs vêtements pour indiquer qu’elles ont leurs règles et espérer un peu plus de compassion de la part des clientes.

> À lire aussi : Humiliée par son professeur à cause de ses règles, une écolière de 14 ans se suicide

Le magasin vend des produits pour le bien-être des femmes et leur sexualité

Comme le magasin vend également des produits destinés aux femmes réglées, le badge est en accord avec la philosophie du lieu. Il permet même de désamorcer les sujets tabous et d’engager la discussion sur le sujet. « Au Japon, nous avons l’habitude de ne pas mentionner des sujets comme la sexualité féminine ou les règles », raconte Takahiro Imazu, propriétaire du magasin. Le propriétaire a bien expliqué qu’aucune une employée ne serait obligée de suivre l’idée.

> À lire aussi : Féminisme : Qu’en pensent vraiment les hommes ?

Crédits : Twitter/porisu_pori

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.