Moderna, ce vaccin plus que prometteur contre le covid-19 !
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Le vaccin Moderna fait énormément parler de lui. En effet, l’entreprise de biotechnologies vient de réussir avec brio la phase 2 de test de ce vaccin prometteur. Désormais, elle entame la troisième et dernière phase avant sa potentielle commercialisation. Si les résultats sont positifs, ce vaccin pourrait libérer l’humanité de ce satané coronavirus. Retour sur les dessous de ce vaccin au centre des préoccupations.
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Moderna, ce vaccin très prometteur
La vaccin Moderna n’est pas un vaccin traditionnel, qui consiste à insérer un morceau de virus affaibli ou mort dans le corps des patients, pour ainsi permettre à notre organisme de produire des anticorps. Il s’agit ici d’un vaccin dit ARN, dont le but est d’injecter une partie du code génétique du covid-19 dans le corps. En réaction, l’organisme produit une protéine caractéristique dudit virus de manière temporaire.
Résultat : « cela va provoquer une réaction immunitaire de l’hôte (du patient vacciné) qui va fabriquer des anticorps contre cette protéine, et donc contre le virus » , affirme le professeur Daniel Floret, aussi président du comité technique des vaccinations à la Haute Autorité de santé.
Le vaccin de l’entreprise de biotechnologies Moderna Therapeutics a réussi avec brio la phase 2 qui consistait à injecter deux doses dudit vaccin ARN dans le corps de 45 participants. Ils ont tous, sans exception, produit une grande quantité d’anticorps, bien plus élevée que celle présente dans le corps des personnes réellement infectées par le covid-19. De plus, des effets secondaires existent mais sont modérés : simplement des frissons, des maux de tête et de la fatigue. Rien de plus. Avec la phase 3, le vaccin va devoir faire ses preuves sur 30 000 américains. C’est une autre affaire…
Les suites de ce vaccin si prometteur
À l’heure actuelle, les scientifiques ne peuvent pas s’avancer. Ils doivent attendre les résultats de la phase 3, qui démontreront l’efficacité de ce vaccin ARN : « l’efficacité du vaccin peut se traduire de deux manières. Idéalement, il va permettre d’empêcher l’infection« affirme Daniel Floret. Mais le vaccin peut aussi simplement bloquer l’apparition des symptômes sans créer une réelle immunité. Les premières nouvelles tomberont au début de l’autonome. De plus, les patients seront suivis de près jusqu’en automne 2022 car « on ne saura pas tout de suite combien de temps le vaccin protège« rappelle le professeur.
Dans le cas où les résultats sont satisfaisants, l’entreprise américaine devra attendre l’autorisation de l’Agence européenne du médicament avant de conquérir le marché européen. Dans le cas où cette autorisation est accordée, la firme pense déjà pouvoir produire 500 millions de doses par an, une mirobolante quantité qui s’explique par le fait « que fabriquer des acides nucléiques, comme pour un vaccin ARN, est très facile à faire » .
Le pire à attendre : un résultat négatif de la phase 3, dans laquelle le vaccin « ne marche pas ou a de graves effets indésirables » . Selon le président du comité technique, « on l’a déjà vu pour d’autres maladies, alors que lors des premières phases de tests, on avait pu avoir des éléments intéressants » . Cette hypothèse n’est donc absolument pas à mettre de côté. En attendant, l’espoir fait vivre donc continuons de croire en ce potentiel vaccin prodigieux.
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