Mais pourquoi le 23 septembre est-il le jour où l’on compte le plus de naissances dans l’année ?
Julio Iglesias, Patrick Fiori, Bruce Springsteen, Patrick Fiori, Bruno Solo, Eric Antoine ou Cyril Hanouna… La liste de personnalités qui fêtent leur anniversaire en ce lundi 23 septembre est longue, et pour cause. Selon un rapport de l’Institut national d’études démographiques (INED) publié en 2011, le 23 septembre est le jour de l’année où l’on compte le plus de naissances. Il naît, à cette date-là, 5% de bébés en plus que les autres jours de l’année en moyenne. Une statistique étonnante qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs.
Le 23 septembre, indirectement lié aux festivités du Nouvel an
Souligné en 2011 par cette étude de l’INED, le phénomène se répète année après année avec la même régularité. Loin d’être le fruit du hasard, ce pic de naissance est plutôt lié… aux festivités du Nouvel an. Le 23 septembre tombe exactement 265 jours (la durée moyenne d’une grossesse) après la Saint-Sylvestre. La soirée du réveillon aurait donc un impact certain sur cette hausse périodique de la natalité, selon Arnaud Régnier-Loilier, l’un des auteurs de l’étude.
« Les couples qui ne se protègent pas car ils souhaitent avoir des enfants, sont peut-être plus nombreux à avoir des rapports sexuels ce soir-là, explique-t-il pour France Inter. La deuxième hypothèse est qu’il y a peut-être moins de vigilance contraceptive dans ce moment de festivité. » Les questions relatives à la contraception ne semblent en effet pas être la préoccupation première des couples à cette période de l’année. Selon le chercheur, le nombre d’avortements grimpe même « de 13 à 14% » dans les semaines qui suivent la soirée du Nouvel an.
Les périodes de canicule font baisser la natalité
Les maternités sont ainsi plus remplies que d’habitude aux dates alentours du 23 septembre. À contrario, ces établissements sont généralement bien plus vides qu’à la normale dans les mois qui suivent des périodes de fortes chaleurs. Les épisodes marqués de canicule feraient ainsi chuter les conceptions et donc, les accouchements neuf mois plus tard.
Après les deux épisodes caniculaires poussés de juin et juillet dernier, les naissances devraient donc être bien moins nombreuses en mars et avril 2020. C’est ce qu’Arnaud Régnier-Loilier appelle la « saisonnalité » des naissances. Et bon anniversaire à vous si vous soufflez vos bougies ce lundi 23 septembre !
>>>À lire aussi : Sexe et canicule, quelques conseils pour faire l’amour sans avoir trop chaud !