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Un restaurateur voit son parking envahi : 80 caravanes débarquent, il perd des milliers d’euros

Publié par Hannah Maline le 05 Juin 2025 à 3:27

À quelques jours d’un événement majeur dans son restaurant, ce gérant n’en revient toujours pas. Un simple lundi matin, tout a basculé. Sans crier gare, près de 80 caravanes se sont installées sur son terrain. Depuis, il assiste impuissant à une chute brutale de son chiffre d’affaires… Et ce n’est pas près de s’arrêter.

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Le 2 juin 2025, Arnaud Serlin, restaurateur à Solaize près de Lyon, découvre avec stupeur que son terrain, utilisé comme parking pour sa clientèle, est occupé. Près de 80 caravanes de gens du voyage se sont installées sur la parcelle en question. Problème : ce terrain, un ancien terrain de football appartenant à la mairie de Vernaison, a été cédé à Arnaud pour qu’il puisse accueillir les voitures de ses clients.

Il a tenté de s’interposer. Mais les voyageurs sont entrés malgré tout. « Ils n’ont été ni agressifs, ni violents », explique-t-il à Actu Lyon, « mais ils m’ont dit qu’ils resteraient dix à douze jours ». Pour le restaurateur, la situation est critique. En quelques heures, il estime avoir déjà perdu plusieurs milliers d’euros. Le coup est dur, d’autant qu’un gros événement est prévu dans les prochains jours. Il attend 700 à 800 clients ce jeudi 5 juin. Problème : « Je ne sais pas où ils vont se garer. Qui va payer mes charges ? », s’inquiète-t-il.

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Un casse-tête pour les autorités locales

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L’affaire ne concerne pas seulement le restaurateur. Julien Vuillemard, maire de Vernaison, est lui aussi monté au créneau. Il explique que l’entrée des caravanes s’est faite de force : « Ils ont cassé les cadenas, découpé les grillages, démonté les barrières ». Pour l’élu, cette installation sauvage est inacceptable.

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Mais le problème va bien au-delà de ce simple cas. L’élu dénonce un manque cruel de moyens juridiques et humains pour faire face à ce type de situations. Il appelle désormais la Métropole de Lyon à prendre un arrêté interdisant le stationnement des caravanes en dehors des aires d’accueil officielles. Un outil juridique qui pourrait, selon lui, permettre une réaction plus rapide à l’avenir.

Cette situation fait écho à d’autres événements similaires survenus ces dernières années en France. L’accueil des gens du voyage reste une question sensible, entre droit au logement, liberté de circulation et contraintes locales. La loi prévoit pourtant des aires dédiées, mais elles sont souvent saturées… ou insuffisantes.

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Une affaire qui en dit long sur les limites du système

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Au-delà du choc économique pour ce restaurateur, c’est toute une faille dans l’organisation locale qui est mise en lumière. Car quand les outils juridiques sont limités, les élus impuissants et les riverains pénalisés, c’est la confiance dans le système qui s’effrite.

Le cas d’Arnaud Serlin rappelle aussi d’autres conflits liés à l’occupation de terrains privés, qu’ils soient sportifs, agricoles ou commerciaux. Dans une zone comme la métropole lyonnaise, très fréquentée, l’enjeu est de taille. D’un côté, des professionnels qui craignent de perdre leur activité, de l’autre, une communauté qui cherche à s’installer temporairement faute d’alternatives.

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Sur les réseaux sociaux, la situation a rapidement suscité des réactions. Certains soutiennent la position du restaurateur, d’autres appellent à plus de dialogue et de solutions humaines. Une chose est sûre : l’histoire ne fait que commencer. En attendant, le chiffre d’affaires d’Arnaud continue de chuter… Et l’espoir d’un dénouement rapide s’amenuise.

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2 commentaires

  • g
    geo
    09/06/2025 à 07:10
    Aujourd'hui plus qu'hier, on squatte où l'on veut, quand on veut, la justice donnera raison aux squatteurs, la victime devra se débrouiller seule devant la horde de gitans violeurs d'espaces, sans que les maires puissent faire quoi que ce soit. Pour moi, c'est une forme de terrorisme tout simplement.
  • j
    jonathan9
    08/06/2025 à 19:05
    On pourrait déjà couper l'eau et l'électricité. Sinon, il y a sûrement des AK pas cher au marché arabe local, ainsi que des jeunes mineurs qui feront le job sans trop de risques pour 200 ou 300 euro. Tout le monde connaît la place Cassanyes à Perpinyà et nous n'avons jamais eu ce genre de problème. Ni n'eu besoin de mettre la menace tacite à exécution.

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