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Une adolescente américaine avorte illégalement et se fait démasquer à cause de Facebook

Publié par Gabrielle Nourry le 21 Août 2022 à 15:35
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Aux États-Unis, une adolescente de 17 ans et sa mère sont accusées d’avortement illégal. Facebook a fourni les messages privés de la jeune fille à l’origine de l’accusation à la police. De nombreux internautes ont appelé à boycotter le réseau social suite à cette annonce.

Une fille de 17 ans et sa mère accusées d’avortement illégal

Alors que le droit à l’avortement est remis en question dans certains États aux États-Unis, une adolescente de 17 ans et sa mère sont accusées d’avortement illégal dans le Nebraska. Dans cet État, l’IVG est interdite à partir de vingt semaines après la fécondation.

Celeste Burgess a mis fin à sa grossesse à 28 semaines, soit au-delà du délai légal. L’adolescente a ingéré une pilule abortive. Puis, avec l’aide de sa mère, elle aurait brulé le foetus avant de l’enterrer à plusieurs kilomètres de son domicile.

La jeune fille de 17 ans est poursuivie pour « dissimulation ou abandon d’un corps humain » , « dissimulation de la mort d’une autre personne » et « fausse déclaration » . Sa mère est poursuivie pour « pratique d’un avortement passé 20 semaines de grossesse » , « pratique d’un avortement par un médecin non agréé » , et « dissimulation d’un corps humain« .

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Facebook fournit les échanges privés de l’adolescente à la police

Une enquête a alors été ouverte, les autorités ont demandé à Meta (maison mère de Facebook) de transmettre des messages privés de l’adolescente. Facebook s’est défendu en indiquant que le motif était le suivant : « un bébé mort-né qui a été brûlé et enterré, et non une décision d’avorter » .

Les internautes ont rapidement réagi à cette annonce et de nombreuses femmes ont lancé le #DeleteFacebook. Elles dénoncent les pratiques du réseau social, qui pourraient mettre en danger les femmes.

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En pleine polémique, Facebook a indiqué travailler le chiffrement de bout en bout par défaut de Messenger d’ici 2023. Avec ce système, seules les personnes qui communiquent peuvent lire les messages. Il empêche ainsi l’écoute électronique.