Canicule : Attention à cette maladie mortelle provoquée par l’usage de la climatisation
Les fortes températures entraînent une utilisation accrue de la climatisation, qui peut être à l’origine d’une maladie potentiellement mortelle.
Canicule : la climatisation comme solution miracle
La canicule est sur toutes les lèvres. Et pour cause, la population de l’Hexagone en subit actuellement les terribles effets. Réveil en nage, atmosphère lourde, transpiration excessive, fatigue… Bref, les conséquences des fortes chaleurs sont nombreuses et plus insupportables les unes que les autres. Si l’extérieur a tout de la fournaise, certains établissements disposent de la climatisation. Ce qui permet de reprendre ses esprits après un trajet de quelques minutes à pied que l’on achève hagard et assoiffé.
Contrairement aux climatisations domestiques qui fonctionnent à l’air sec, les systèmes de climatisation à refroidissement par eau sont utilisés dans les grands bâtiments comme les hôpitaux ou encore les centres commerciaux. Si leur efficacité est indéniable, ils favorisent la prolifération de bactéries de type Legionella. Un risque qui s’accroît en cas de mauvais entretien et/ou de non-désinfection des climatiseurs.
À lire aussi
Une fois installée dans le système, la bactérie se disperse via de micro-gouttelettes d’eau qui seront ensuite inhalées par les visiteurs. C’est à ce moment que survient l’infection. Pas besoin de contact direct avec l’eau, dans ce cas de figure, la contamination se fait par voie aérienne.
Quels symptômes et conséquences ?
Les symptômes de la légionellose ressemblent traits pour traits à ceux du covid-19. Ce qui rend le diagnostic compliqué et retarde l’administration de traitements adaptés. Fièvre élevée, frissons, toux, douleurs musculaires, difficultés respiratoires, troubles digestifs… La liste de symptômes rappelle à s’y méprendre celle du virus qui a terrorisé le monde entier quelques années en arrière.
À lire aussi
En cas de légionellose, un traitement doit être mis en place au plus vite. Il est consécutif à plusieurs examens tels que l’analyse d’urine, la prise de sang et le prélèvement des sécrétions pulmonaires. Une fois l’infection confirmée, le recours aux antibiotiques est nécessaire, comme l’hospitalisation.
Si les cas de légionellose restent rares, ses conséquences peuvent être dramatiques. En 2014, 1 348 cas ont été recensés en France, dont 122 se sont soldés par un décès. C’est pourquoi les établissements accueillant du public sont tenus d’entretenir leurs installations. Une précaution qui limite les risques en ces temps de chaleur déjà favorables aux incidents.