Covid Nimbus : un nouveau variant très agressif avec des symptômes inquiétants ?
Après les variants Delta ou encore Omicron, un nouveau variant du Covid progresse en France. Le Covid « Nimbus », bien plus contagieux, inquiète fortement les médecins. Et, pour cause, ses symptômes seraient particulièrement douloureux et dangereux. On vous explique.
Le Covid-19, un virus dangereux qui peut devenir mortel
Le Covid-19 est un enjeu de santé publique. Tout le monde le sait désormais : ce virus peut être très dangereux. Très contagieux, on peut l’attraper facilement, en étant en contact avec une personne contaminée et même avec une surface contaminée.
Mais, ce qui inquiète le plus quand on parle de cette maladie, ce sont des symptômes, parfois très agressifs. Bien que certaines personnes soient asymptomatiques, la plupart des malades décrivent un état grippal, des maux de tête, de la fièvre, des diarrhées, de la fatigue et une perte d’odorat.
Mais, les symptômes dépendent de chacun. Parmi les malades, certains ont également de la toux et ont des difficultés respiratoires. Dans certains cas, ces difficultés respiratoires peuvent conduire aux urgences, aux soins intensifs et parfois au décès du patient.
6 millions de personnes ont perdu la vie au 18 août 2023, à cause du virus, dont 160 000 en France. Donc, oui, le Covid peut réellement avoir des conséquences terribles, en fonction des symptômes. Les plus faibles sont le plus à risque (personnes âgées, malades, enfants, femmes enceintes…).
L’origine très floue du coronavirus
Le Covid-19 est un virus issu d’une classe de virus bien connu de la science. Mais, jusqu’à 2019, aucun cas n’avait été observé sur des humains, seulement sur des animaux. D’ailleurs, le virus était observé par divers laboratoires, prélevé sur des animaux.
C’est en Chine que commence l’épidémie mondiale. Mais, son origine précise demeure très floue. Officiellement, le premier patient contaminé aurait consommé un animal contaminé, une chauve-souris ou un pangolin.
Mais, selon des autorités américaines, il serait possible que ce virus se soit échappé d’un laboratoire très sécurisé en Chine. Pour l’instant, cette thèse est très critiquée. Mais, ce qui est certain, c’est que le virus a fait beaucoup de dégâts.
Une maladie qui a changé notre mode de vie
Des dégâts au niveau sanitaire, avec beaucoup de décès, mais aussi des dégâts sociaux et économiques. Avec la pandémie, beaucoup de pays ont investi massivement dans le secteur de la santé. Et, en parallèle, il y a aussi eu les confinements.
Durant les confinements, le pays était à l’arrêt. Les commerces non essentiels étaient fermés, ce qui a causé également la fermeture de beaucoup d’établissements, toujours boudés alors que le Covid est moins virulent aujourd’hui (par exemple, les boites de nuit).
Si nous avons retrouvé une vie globalement normale aujourd’hui, nous ne pouvions pas sortir sans attestation obligatoire, le masque était obligatoire et la distanciation sociale a grandement changé nos modes de vie actuels.
Après les confinements, l’isolement social a grandi, l’anxiété généralisée a gagné du terrain, l’hypocondrie et les TOCs (comme se laver de manière excessive) ont pris d’assaut la population. Finalement, avec les confinements, l’e-commerce a également grignoté du terrain, au détriment des magasins.
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Malgré les défenses immunitaires, le virus mute rapidement
Aujourd’hui, le virus est moins virulent et nous avons globalement repris le cours de notre vie. Pour cela, nous pouvons remercier les campagnes de vaccination, mais aussi l’immunité collective. Sauf que, le Covid est encore présent et bien loin de disparaître.
Pour survivre face à la vaccination et à l’immunité collective, le virus mute sans arrêt pour mieux s’adapter à ses hôtes. Et, les variants sont de plus en plus contagieux, parfois passant sous les barrières immunitaires.
D’ailleurs, certains pensent que nous allons vivre de nouvelles vagues cet été 2025, et certains parlent même d’un reconfinement en juillet. Parmi les variants, il y avait par exemple le variant Delta ou encore le variant Omicron, qui avait vraiment fait parler de lui.
Mais, plus le virus se propage, plus il mute en de nouveaux variants. Et même si d’autres maladies contagieuses continuent de sévir en France, le Covid demeure un sujet de préoccupation important. D’autant que l’un de ses nouveaux variants provoquerait des symptômes très gênants.
Le Covid Nimbus inquiète les médecins
En ce moment, le virus Nimbus progresse très rapidement dans le monde et en France. Plus particulièrement sa souche NB.1.8.1. Cette souche fait partie des descendants d’Omicron. Seulement, cette souche semble très contagieuse et bien plus douloureuse.
Actuellement, ce variant aurait été détecté dans environ 22 pays et plusieurs cas ont été détectés dans la ville de Lyon, en France. C’était alors en mai 2025, mais le virus continue de progresser en juin 2025. « Une douzaine de porteurs du NB.1.8.1 ont été détectés en France », explique Le Monde.
« Notamment en Auvergne-Rhône-Alpes et en Nouvelle-Aquitaine. Les indicateurs sur le virus, s’ils restent à des niveaux très bas, sont en augmentation depuis trois semaines », ajoutait le site. Et, désormais, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’observe de très près.
Les cas sont actuellement traités par le Centre national de référence de Lyon, mais il se pourrait que plusieurs cas n’aient pas encore été détectés.
Chez BFMTV, le virologue Bruno Lina explique : « Il y a un certain nombre de pays qui l’ont rapporté. On en a trouvé un peu en France, pas beaucoup, quatre séquences qui ont été trouvées, à la fois à l’hôpital et en ville« .
Une souche qui passe sous les barrières immunitaires ?
« D’après ce que nous semblons savoir sur le virus, pour l’instant, c’est qu’il semble capable de passer outre les défenses immunitaires acquises au contact des autres variants. Ainsi, ce variant semble donc plus facile à attraper », expliquions-nous dans un article dédié à cette souche.
« Il rentre plus vite dans les cellules et se reproduit. […] Ses spécificités préfigurent probablement que ce variant du virus devienne majoritaire dans le futur », lit-on chez BFMTV. Le virus arriverait donc à franchir les barrières immunitaires et serait donc plus contagieux.
« Selon le spécialiste interrogé par La Dépêche, le virus semble profiter d’une transmissibilité accrue et d’une meilleure capacité à contourner l’immunité acquise naturellement ou grâce aux vaccins », lisait-on aussi chez La Dépêche.
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« Ces caractéristiques expliquent la flambée observée en Asie et pourraient favoriser une propagation rapide cet été, période traditionnellement propice aux déplacements internationaux », ajoute alors le média.
Des symptômes très douloureux et dangereux ?
Mais, le pire, ce sont ses symptômes. « Selon le Dr Naveed Asif, cette douleur vive et localisée au fond de la gorge peut être le signe d’une infection au variant NB.1.8.1. Il parle d’une sensation tranchante à la déglutition, décrite par les patients comme insupportable et soudaine », expliquait ce site.
Cette souche provoquerait donc d’importantes douleurs à la gorge, presque comme une « lame de rasoir ». Auprès de Salon, le Dr Mohamed Imran Lakhi évoque également d’autres symptômes dérangeants avec cette souche.
« Certains souffrent également de problèmes digestifs tels que des nausées et des diarrhées, ce qui n’est pas un symptôme typique des variants du Covid », explique le médecin.
L’OMS tempère le discours et rassure
L’OMS semble très inquiète sur la question. D’ailleurs, l’organisation a récemment publié un communiqué, classant le Nimbus parmi les variants sous surveillance. Malgré tout, l’OMS a décidé de tempérer le discours et de rassurer :
« Malgré une augmentation simultanée des cas et des hospitalisations dans certains pays où le variant NB.1.8.1 est présent, les données actuelles n’indiquent pas que ce variant entraîne une maladie plus grave que les autres variants en circulation », a déclaré l’institution de santé.
Un risque potentiel pour cet été
Edoardo Colzani, responsable des virus respiratoires à l’ECDC, a également prix la parole dans un communiqué. « Le SARS-CoV-2 circule actuellement à de faibles niveaux dans l’UE/EEE, mais son incidence pourrait augmenter dans les semaines à venir », a-t-il déclaré.
« Nous ne prévoyons pas que le variant NB.1.8.1 présente un risque plus important pour la santé publique que les autres variants issus d’Omicron, et nous ne prévoyons pas non plus d’impact significatif sur l’efficacité du vaccin contre les formes graves de la maladie », a-t-il ajouté.
« Cependant, après un hiver marqué par une faible circulation du SARS-CoV-2, l’immunité de la population contre le SARS-CoV-2 pourrait avoir partiellement diminué, en particulier chez les personnes âgées et les autres personnes présentant un risque plus élevé de forme grave« , explique-t-il.
Autrement dit, pour l’instant, cette souche semble inquiétante et est en surveillance. Il est possible d’il réduise l’efficacité immunitaire et qu’il soit donc plus contagieux, provoquant parfois des symptômes très gênants. Mais, les données actuelles ne permettent pas de dire s’il présente un risque plus important.
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