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Pascal Praud réagit aux propos cinglants de Thierry Ardisson sur Cyril Hanouna

Publié par Killian Ravon le 21 Oct 2024 à 13:29

Ce matin, sur CNews, Pascal Praud n’a pas mâché ses mots. Dans son émission L’heure des pros, le journaliste est revenu sur une sortie médiatique pour le moins fracassante de Thierry Ardisson, la veille, sur France 5. Ce dernier n’a pas hésité à s’en prendre à Cyril Hanouna et son public.

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Des propos qui ont fait bondir Praud, incitant l’animateur à répondre sans détour. Retour sur cet échange houleux qui divise le petit monde de la télévision.

Thierry Ardisson : une attaque frontale contre Cyril Hanouna

L’affaire débute sur le plateau de C Médiatique diffusé sur France 5. Invité de l’émission, Thierry Ardisson se laisse aller à un propos virulent. « Je méprise les 2 millions de personnes qui le regardent », lâche-t-il en parlant des fidèles de Touche pas à mon poste, émission phare de Cyril Hanouna sur C8. Des déclarations qui n’ont pas manqué de choquer, tant par leur teneur que par la figure publique qui les porte.

La vidéo du jour

Les critiques envers Hanouna ne sont pas nouvelles. Depuis plusieurs années, son programme est dans le collimateur d’une partie des médias qui lui reprochent un contenu souvent jaugé sensationnaliste. Toutefois, la violence des propos d’Ardisson a surpris. Venant d’un animateur emblématique de la télévision française, habitué des polémiques certes, mais rarement aussi tranché dans ses jugements.

Pascal Praud monte au créneau pour défendre Hanouna

Face à cette attaque, Pascal Praud n’est pas resté silencieux. Pas plus tard que le début de son émission, il choisit de consacrer quelques minutes pour répondre à son collègue. Praud, qui n’a jamais caché son estime pour Cyril Hanouna, ne comprend pas cette sortie agressive.

« Comment peut-il affirmer mépriser 2 millions de téléspectateurs ? Ceux qui scrutent Touche pas à mon poste ? », s’interroge-t-il, visiblement perplexe. Il va même plus loin en dénonçant une folie médiatique qui semble s’emparer des esprits dès qu’il s’agit de Hanouna.

Derrière ces propos, Praud met en lumière un phénomène qu’il juge inquiétant : la stigmatisation de certaines émissions et de leurs publics. Selon lui, il est facile de critiquer, mais il rappelle que chaque téléspectateur a le droit de choisir volontairement ce qu’il souhaite regarder. « Il y a un nombre de chaines en France, si vous n’aimez pas un programme, chacun est libre de zapper », souligne-t-il. Une remarque pleine de bon sens dans un contexte où les débats autour de la télévision se crispent de plus en plus.

La liberté de zapper et le talent d’Hanouna

Au-delà de la simple défense d’un ami, Pascal Praud insiste sur le « talent » de Cyril Hanouna. Pour lui, il est indéniable que l’animateur, en dépit de ses détracteurs, sait captiver un large public. Les chiffres sont là pour en témoigner : Touche pas à mon poste continue de battre des records d’audience, et ce, malgré les polémiques régulières.

La télévision est un monde où la pluralité des opinions et des gouts est nécessaire. Pascal Praud le sait bien et le rappelle avec force. Ce n’est pas en méprisant les individus qui regardent l’émission qu’on fait avancer le débat. Bien au contraire. Dans une société où les critiques se multiplient, il semble plus important que jamais de défendre le droit à la diversité des contenus et à la liberté de choix des spectateurs.

Le débat des limites de la télévision

Cependant, s’il est légitime de soutenir la liberté des téléspectateurs et le talent d’Hanouna, il est essentiel de reconnaitre que cette liberté ne doit pas se faire au détriment de la bienséance et de la responsabilité médiatique. Si certains considèrent Hanouna comme un animateur capable d’égayer les masses, d’autres soulignent que TPMP navigue souvent en eaux troubles, flirtant parfois avec des propos ou des comportements jugés déplacés.

Pascal Praud, en défendant son collègue, semble atténuer ces critiques. Or, l’influence que peut exercer une émission autant suivie que Touche pas à mon poste ne doit pas être négligée. Les excès, même au nom du divertissement, doivent être encadrés pour éviter de tomber dans une dérive où l’audience justifie tout. Si l’audiovisuel doit rester un espace de liberté, il est aussi nécessaire d’évoquer que cette liberté s’accompagne de devoirs, notamment celui de respecter un minimum de décence, de ne pas encourager les discours clivants, ou d’alimenter des polémiques pour le seul plaisir d’attirer nombre de téléspectateurs.

En fin de compte, dans ce duel entre Thierry Ardisson et Cyril Hanouna, chacun campe sur ses positions. Mais il est bon de rappeler que la télévision, qu’elle soit populaire ou plus élitiste, doit se fixer des limites pour ne pas tomber dans l’excès, au risque de perdre en crédibilité et de brouiller le message qu’elle souhaite véhiculer.