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Les débris d’une fusée de 23 tonnes pourraient s’écraser sur Terre

Publié par Felix Mouraille le 31 Juil 2022 à 18:34

La fusée devait livrer un module à la station spatiale chinoise, mais le retour ne se passe pas comme prévu. La descente de l’engin de 23 tonnes vers la Terre n’est pas contrôlée. Les scientifiques surveillent ce phénomène et n’écartent pas la possibilité que des débris s’écrasent le 1er août.

En début de semaine, une fusée chinoise a apporté un module à sa station spatiale. Les débris de cette mission doivent habituellement s’écraser à des endroits précis sur Terre. Selon CNN, la fusée de 23 tonnes fait une descente incontrôlée vers l’atmosphère terrestre.

Face à cette perte de contrôle, les scientifiques ne savent pas où les débris vont atterrir. Ce n’est pas la première fois que ce genre d »événement arrive. La Chine est d’ailleurs remise en question sur sa capacité à maîtriser la descente des débris de leurs fusées.

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Une entrée des débris dans l’atmosphère prévue pour le 1er août

En plus des scientifiques chinois, le porte-parole du Commandement spatial américain annonce suivre le retour de cette fusée sur Terre. Pour eux, le point d’entrée exact de la fusée dans l’atmosphère « ne peut être identifié que quelques heures après sa rentrée » .

Selon les prévisions actuelles du Commandement spatial américain, le lanceur de 5 à 9 tonnes rentrera dans l’atmosphère le 1er août. Ce type d’événement survient pour la troisième fois.

Arrivée incontrôlée d’une fusée : peu de risques pour les humains

Michael Byers est professeur à l’Université de la Colombie-Britannique et à l’origine d’une étude sur le risque de victimes des débris spatiaux. D’après lui, les risques sont mineurs pour les humains. « Bien qu’ils se désagrègent en entrant dans l’atmosphère, de nombreux morceaux, dont certains assez gros, atteindront la surface » .

Et même si des débris de fusées venaient à atterrir sur des zones habitées, des systèmes de défense sont possibles. « Ce risque est entièrement évitable car il existe désormais des technologies qui permettent des rentrées contrôlées en cas risques élevés » , déclare Michael Byers.