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Terrible attaque à l’Elysée : ce que l’on sait sur cette offensive dramatique

Publié par Justine le 28 Oct 2021 à 10:45
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Un complotiste bien connu des forces de l’ordre avait prévu de renverser l’Élysée. Rémy Daillet-Wiedemann est à l’origine de ce projet surnommé « Opération Azur ». Nous vous résumons l’affaire.

Élysée coup d'état

Wikimedia Commons

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Une attaque prévue pour renverser Élysée

À 55 ans, Rémy Daillet est à la tête d’un réseau de complotistes qui projetait de renverser l’Élysée. Si son nom vous dit quelque chose, c’est parce qu’il a joué un rôle d’instigateur dans l’enlèvement de la petite Mia et a connu le succès avec ses vidéos YouTube appelant au soulèvement du peuple durant la crise sanitaire. Suite à cette affaire, il a été mis en détention le 22 octobre pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Cette arrestation donne lieu à une enquête menée par la DGSI qui a découvert les multiples projets d’actions violentes dont la prise de l’Élysée, indique Le Parisien. Avec l’aide de 300 personnes d’ultra-droite, des antivax, ou des néonazi, Rémy Daillet a monté une « organisation clandestine nationale, hiérarchisée et structurée en cellules régionales ».

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L’Élysée en danger

Nommée « Opération Azur », la prise de l’Élysée « est l’opération finale qui consiste à mobiliser le maximum de gens, de manifestants, (…). La manifestation a une grande ampleur, tout le monde est débordé et ça précède le renversement de gouvernement et des structures étatiques », indique le bras droit de Daillet. En effet, des policiers, gendarmes, médecins, avocate du barreau de Paris et professeurs font partie des militants.

Dans un mail destiné à plusieurs députés sénateurs, Rémy Daillet affirme que « la République n’est plus l’idée dominante » et que le « renversement populaire est inéluctable ». Après cet état des lieux, il passe aux menaces : « C’est une question de jours, de semaines […] c’est la dernière chance que nous vous donnons. Vous, dont la mission était de servir le peuple français, levez-vous et parlez contre la tyrannie ». Le déroulé de ce coup d’État était bel et bien prêt avec des « grenadiers », « voltigeurs » et des « assaillants ».

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