Il maltraitait ses enfants et ne les nourrissait que de soda !
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À Limoge, la police fait une triste découverte. Ils retrouvent deux enfants âgés de 3 et 4 ans maltraités et uniquement nourris de soda. Le père est poursuivi en justice.
Les deux enfants ne sont nourris que de soda
Les faits se déroulent à Limoge dans les Hautes Seine. La police découvre deux enfants âgés de 3 et 4 ans, victimes de maltraitance. En effet, les petits vivaient dans des conditions dramatiques puisqu’ils n’étaient nourris que de soda. Et comme si cela ne suffisait pas, ils étaient également battu par leur père. Quant à la mère, il apparaît que cette dernière était elle aussi victime des coups de son mari.
Le couple se trouvait à priori en grande précarité puiqu’ils ne vivaient que du RSA. La somme perçue par les aides étant immédiatement dilapidée dans l’alcool. Alcoolique, le père de famille ne savait ni lire, ni écrire, ni compter. Une situation impardonnable selon Maître Carole Papon, représentante des enfants pour l’association France Victime 87 : « On peut être démuni, mais quand on est aidé dans la vie par des personnes extérieures, les choses peuvent changer. Là, non ».
Les petits vivaient dans des conditions dramatiques puisqu’ils n’étaient nourris que de soda
Les enfants nourris au soda montrent des séquelles physiques et psychologiques graves
Les deux garçons ont immédiatement été placés en famille d’accueil. Et ils présentent des séquelles physiques et psychologiques graves. L’aîné a les dents complètement rongées par le sucre du soda. À tel point que le dentiste a dû lui en retirer 7. À 4 ans, il découvre pour la première fois le goût de la viande, des légumes ou encore du pain.
Malgré les divers traumatismes infligés, il se montre plutôt gai et n’à pas de difficulté à parler. En revanche, son petit frère reste totalement muré dans le silence : « Le cadet reste très imprégné par ce qu’il a vécu et n’ouvre pas la bouche. C’est ce qui nous interroge le plus », explique la spécialiste. Des expertises psychologiques plus poussées devraient bientôt être mises en place afin de déterminer l’ampleur du traumatisme. Quant au père de famille, il est poursuivi en justice pour maltraitance sur ses deux enfants
