Iran : Des hackers diffusent des images horribles de violences dans une prison
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Récemment, des images de vidéosurveillance ont été diffusées sur Internet : ces dernières montrent des violences sur les détenus de la prison d’Evin, à Téhéran. Le chef des prisons iraniennes a reconnu un « comportement inacceptable ».
Découvrez ces images dans la vidéo ci-dessous :
Des images de violences dans une prison
Des hackers ont mis la main sur des images compromettantes : des violences horribles sur des prisonniers de la prison d’Evin, à Téhéran. Des images qui ont obligé le chef des prisons iraniennes a reconnaître les faits.
Sur la vidéosurveillance, on voit un homme assis à une table en train de regarder une dizaine d’écran de contrôle. Quand tout d’un coup… Les écrans s’éteignent et passent au rouge. Juste après, un message se met à apparaître sur l’écran et indique qu’un piratage du système de vidéosurveillance est en cours.
D’après des informations obtenues par l’AFP, le message indique que la prison est une « tache de honte« . Il demande par la même occasion « la libération des prisonniers politiques« .
Sur les images qui ont été diffusées par les hackers, on voit des détenus maltraités et frappés par des agents de sécurité. Des images qui ont rapidement fait le tour de la toile, et partagées notamment par Associated Press : Ils ont dû couper certaines scènes de violences dans l’extrait.
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Le chef des prisons iraniennes
De nos jours, le doute plane toujours lorsque l’on voit des images choquantes : info ou intox ? Mardi 24 août, le chef des prisons iraniennes a reconnu l’authenticité des images et a jugé les comportements de ses services « inacceptables ».
« Au sujet des images de la [prison d’Evin, à Téhéran], j’endosse la responsabilité de ces comportements inacceptables et je m’engage à ce que ces faits pénibles ne se reproduisent plus, et à ce que les éléments fautifs soient traités avec sévérité », a écrit ce dernier, dans un message repris par les médias iraniens.
Pour ce qui est des pirates Internet, le mystère reste entier. Par ailleurs, en ligne, un groupe de pirates nommé La Justice d’Ali a revendiqué les faits de piratage, mais est-ce que c’est bien eux ? C’est un groupe encore inconnu.
L’adjoint au chef de l’Autorité judiciaire, Mohammad Mossadegh Kahnamouy indique que l’affaire est « pas très claire » : une enquête est en cours.
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