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Un membre de la famille Jubillar donne des détails sordides sur Cédric Jubillar !

Publié par Noémie Penot le 03 Mar 2021 à 14:00
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Un documentaire de France Bleu Occitanie a dévoilé qu’un membre de la famille Jubillar rendait le mari de l’infirmière responsable de sa disparition. L’avocat de Cédric Jubillar, Maître Jean-Baptiste Alary, dénonce un tribunal de la morale populaire contre son client.

Delphine et Cédric Jubillar

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Un membre de la famille Jubillar témoigne

Ce témoignage est rare. Depuis que Delphine Jubillar, épouse de Cédric Jubillar, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, peu de membres de la famille de la jeune femme, ou de son mari se sont exprimés. Ce témoignage est extrait du documentaire « Delphine Jubillar, l’introuvable maman du Tarn » . La source, un membre de la famille Jubillar qui souhaite conserver l’anonymat, a ressenti le besoin de d’exprimer.

Après deux mois de silence, elle confie à la presse ses suspicions sur Cédric Jubillar. Chose qu’elle avait déjà confessée aux gendarmes rapidement après l’annonce de la disparition de Delphine. Cette personne de la famille Jubillar assure également à France Bleu qu’elle connaît Delphine depuis 14 ans et qu’elle était une mère aimante et disponible. Bien qu’elle soit infirmière de nuit, elle se reposait peu le matin pour passer du temps avec ses enfants la journée. Selon elle, Delphine serait « une femme adorable, très douce, très gentille, quelqu’un qui a la joie de vivre, qui aime ses enfants, son travail, une femme heureuse, qui semble heureuse » .

Des tensions déjà palpables avant sa disparition

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Dans son témoignage, cette personne affirme que Delphine et Cédric avaient prévu de se séparer. L’infirmière voulait revendre la maison actuelle dans laquelle ils habitent, et demander la garde exclusive des enfants. « La situation à la maison devenait invivable pour elle, lui ne voulait pas quitter le domicile et la laisser. Elle prévoyait après les fêtes pour pas chambouler les enfants, elle voulait les prendre et pour le mois de janvier être hébergée chez une collègue de travail en attendant de se trouver quelque chose d’autre et de vendre la maison » .

Ce membre de la famille Jubillar ne croit pas du tout à l’éventualité d’une disparition volontaire. Delphine portait trop d’amour à ses enfants pour les abandonner, et subvenait quasiment seule aux besoins de la famille. Cédric Jubillar, auto-entrepreneur, aurait perdu un bon nombre de contrats avec le confinement. « Je sais qu’elle remboursait quand même pas mal dans le mois. C’est pour ça qu’elle avait décidé de travailler de nuit : pour avoir plus de revenus » .

Des propos violents auraient même été tenus par Cédric Jubillar à sa mère. La personne qui témoigne l’aurait entendu proférer des menaces « Oui je vais la tuer, je vais l’enterrer, personne va la retrouver, elle veut me quitter, elle veut demander le divorce » . Ce proche croit à l’hypothèse d’un homme qui serait devenu fou à l’idée de perdre sa femme : « Il savait qu’il allait tout perdre, il savait qu’il allait devoir recommencer de tout le début. Pour lui, Delphine c’était elle le pilier, c’était elle qui faisait tout. Il avait tout grâce à elle » .

L’avocat de Cédric Jubillar dénonce un tribunal de la morale populaire contre son client

Selon Maître Jean-Baptiste Alary, l’avocat de Cédric Jubillar, son client est « montré du doigt par les procureurs des réseaux sociaux qui le traduisent devant le tribunal des réseaux sociaux » . En somme, il s’agit selon lui d’accusations infondées. Les époux sont en couple depuis 16 ou 17 ans, et d’après l’avocat, ils font peut-être face à « l’érosion du temps ». « C’est pas parce qu’on se sépare qu’on se déteste? Il y aura toujours une tendresse particulière (…) Il n’y a pas de guerre intrafamiliale, il n’y a rien de tout ça » .

Par ailleurs, Maître Jean-Baptiste Alary soulève les articles de presse qui, au départ ne présentaient Delphine qu’en maman et femme merveilleuses, ont commencé à dépeindre une femme infidèle à son mari. « Il faut vraiment se garder de jugements qui n’auraient pour seul fondement des valeurs morales. (…) Est-ce-que ça fait d’elle une plus mauvaise personne ? Est-ce que ça enlève une once à la plus petite de ses qualités que, au bout de 17 ans de vie commune, sachant que la séparation était actée, elle a peut-être décidé de se rapprocher d’autres personnes ? » . Pour l’avocat, la réponse est non.

D’après lui, certains devraient se garder de leurs discours moralisateurs. Des raccourcis seraient faits, pour se rassurer, car il est plus simple que Cédric soit le coupable. « C’était confortable moralement de se dire : lui, il ne nous ressemble pas parce qu’on a envie de le mettre en cause, on a envie que ce soit lui » .

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Des parallèles avec l’affaire Daval

L’avocat compare même l’affaire Jubillar à l’affaire Daval, concernant la disparition puis la découverte du meurtre d’Alexia Fouillot, épouse Daval : « C’est plus facile intellectuellement de se dire que c’est lui, ça nous évite l’effort de la réflexion : voilà c’est Daval » . Selon lui, son client n’est pas un « marginal » : « un marginal de 33 ans, marié, deux enfants, propriétaire et qui a monté son entreprise, il y en a beaucoup qui rêveraient d’une telle marginalité » .

Pour l’instant, Maître Jean-Baptiste trouve crédible la piste de la fuite en voiture, après avoir marché avec ses chiens, qu’il s’agisse d’un acte planifié ou d’un enlèvement : « on peut imaginer qu’à cet endroit, dans un carrefour, elle est montée, de gré ou de force, dans un véhicule qui l’amènera, ce qui justifierait la perte de trace olfactive de la part des chiens de la gendarmerie » .

Source : France Bleu

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