Cette chose qui inquiète terriblement pour le 11 Mai…
Le 11 mai 2020, les transports en commun français devraient pouvoir accueillir les usagers en toute sécurité. En effet, le gouvernement a demandé aux entreprises de transport de mettre en place un plan de sortie permettant d’assurer les règles de sécurité propres à l’épidémie du covid-19. Inquiets, l’Union des transporteurs publics, la SNCF, la RATP, Keolis, Transdev et Agir ont écrit un courrier d’avertissements au gouvernement. En effet, ils mettent en avant les difficultés d’un déconfinement dans les transports en commun. Retour sur les inquiétudes des transporteurs publics :
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Des règles sanitaires difficiles à mettre en place dans les transports
Le 30 avril 2020, plusieurs transporteurs publics ont écrit un courrier au gouvernement. Ils sont inquiets face à la reprise massive des transports en commun par les usagers, le 11 mai 2020. En effet, le gouvernement a demandé aux entreprises de transport de mettre en place un plan pour assurer une sécurité sanitaire effective des services de transport, lors de la sortie de cet isolement.
Or, les transporteurs affirment qu’il leur est « impossible de répondre d’une obligation de résultat qui pourrait être imposée » . Impossible, en effet, d’imposer le respect des gestes barrières, des règles de distanciation sociale dans ces conditions. Soutenus par le président de l’Union des transports publics, les sociétés de transports alertent sur le manque « des moyens humains et des matériels de nature à satisfaire à une telle obligation » . Dans l’état actuel, ces règles « ne saurait être respectées sans une très forte limitation du flux, la capacité d’emport des véhicules (bus et trains) devant être alors limitée au maximum à 10 et à 20 % de leurs capacités » tonnent certains représentants comme Jean-Pierre Farandou (SNCF) ou Catherine Guillouard (RATP).
Les sociétés demandent l’aide des forces de l’ordre
Dans ce courrier, les représentants demandent « la mobilisation des forces de l’ordre, nationales et municipales » pour aider à réguler les flux d’usagers dans les transports en commun. Pour les transporteurs, il s’agit d’une « condition indispensable » . La présidente de la région d’Île-de-France, Valérie Pécresse, avait d’ailleurs demandé « un renfort de 5000 forces de l’ordre » pour assurer le bon déroulement des transports post-confinement.
Sans ces conditions, les transporteurs alertent sur les « risques d’arrêt du service susceptibles de générer des troubles« et « des tensions sociales de la part du personnel » . De plus, « nous (les transporteurs) considérons de notre devoir de vous informer du risque très élevé de trouble à l’ordre public qui conduira nécessairement à l’arrêt des transports publics » .
Le déconfinement arrive à grands pas et sème le trouble dans l’organisation de la France. Dans une période de fortes incertitudes, un chamboulement des règles de vie inquiète.
Source : France Info.
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