Une petite fille vit depuis toujours avec la tête penchée à 90 degrés
Afsheen Qumbar, une Pakistanaise de 9 ans, vit une agonie constante à cause d’une malformation au cou. Depuis toujours, elle vit avec le cou coincé à angle droit. Elle ne peut pas faire redresser son cou, à cause de la pauvreté de sa famille.
Personne ne sait de quoi elle souffre
Afsheen Qumbar ne peut pas tenir debout trop longtemps, ni même marcher. Cette fillette est contrainte de rester assise toute la journée, et même aller aux toilettes toute seule est problématique. Afsheen, qui habite Mithi, dans la province du Sindh, souffre d’une condition extrêmement rare qui maintient son cou à 90 degrés. Les médecins locaux ne peuvent pas la guérir, ils ont déjà du mal à la diagnostiquer.
La famille n’a pas l’argent pour la soigner
Afhseen est née tout à fait normale. Puis vers l’âge de 8 mois, elle est tombée par terre. Selon sa famille, c’est à partir de ce moment-là qu’elle a commencé à se déformer. Mais il se pourrait que cette chute n’ait aucun rapport. Selon le médecin de la clinique de Mithi, elle souffrirait d’un « problème rare de déformation de la colonne vertébrale et des muscles ». Les parents ont pourtant rendu visite à de nombreux médecins, tous leur ont conseillé de se rendre à Karachi, la plus grande ville du pays, pour bénéficier d’un meilleur diagnostic. Mais la famille n’a pas l’argent de se déplacer ni de se payer les services d’un médecin.
Qui pourrait les aider ?
Ses parents, Jurio et Jameelan, sont totalement désemparés. Ils ne savent plus vers qui se tourner. Ils demandent à présent des aides au gouvernement pour transporter, puis pour financer les traitements de leur fille. À l’heure actuelle, c’est leur fils aîné Mohammad Yaqoob, 25 ans, qui subvient aux besoins de la famille, grâce à son salaire de 260 euros par mois. Les parents vivent dans leur ferme personnelle qui sert à les nourrir.
La petite fille est rejetée par tout le monde
« Les gens disent des choses derrière le dos de notre fille. Ils se moquent d’elle. Ça nous blesse. On ne tolère pas l’attitude des gens et leur discrimination », explique le papa, Jurio. Les enfants du quartier évitent la petite fille qui leur fait peur, quant aux adultes, ils pensent qu’elle paie pour ses péchés.