SDF tué à coups de parpaing : Le mode-opératoire du suspect dévoilé, les images sont glaçantes (vidéo)
Principal suspect dans le meurtre d’un SDF tué à coups de parpaing à Lyon, Levis E. est soupçonné dans des affaires similaires.
Un homme arrêté pour le meurtre d’un SDF à Lyon
Le profil du suspect inquiète. Retrouvé ce 12 novembre à bord d’un train en direction de Marseille, l’homme de 32 ans venait de s’en prendre à une jeune femme. Frappée à l’épaule, au flanc et au tibia, elle a alerté le personnel de bord qui a à son tour alerté la police.
Au moment de son arrestation, les agents relèvent une ressemblance frappante entre le trentenaire et l’homme suspecté de la tentative de meurtre d’un SDF, ce 5 novembre, à Rotterdam (Pays-Bas). Peu après, ils établissent également un lien entre le suspect et le meurtre d’un sans-abri dans la ville de Lyon dans la nuit du 11 au 12 novembre. Autant d’éléments qui les poussent à se pencher davantage sur son passé.
Si hier encore, les rumeurs faisaient état de plusieurs meurtres, Levis E., 32 ans, est en réalité suspecté d’être l’auteur de multiples agressions d’une extrême violence. Perpétrées à l’aide d’objets contondants, elles ont fait plusieurs victimes au cours des derniers mois.
Plusieurs agressions similaires
En octobre dernier, il a ainsi agressé un homme dans les rues d’Évry. Frappé à coups de bordure de trottoir, celui-ci a aussi reçu un bloc de béton au visage. Grièvement blessé, il s’en est sorti avec 45 jours d’ITT.
En juillet dernier, c’est une femme que les urgences de la ville de Dijon accueillent. Même mode opératoire : la victime a été violemment frappée à l’aide d’une pierre. Selon Actu, elle a écopé de 10 jours d’ITT. Un mandat d’arrêt avait alors été émis à l’encontre du suspect qui avait été placé sous OQTF.
Le 31 octobre, un sans-abri est agressé dans les rues de Strasbourg. Là encore, l’homme est frappé à la tête à coups de bloc de béton. Pour l’heure, aucun lien clair n’a été établi entre le suspect et cette attaque. « Toutes les investigations sont mises en œuvre pour déterminer les circonstances des faits et établir un rapport avec l’individu interpellé », a communiqué le procureur de Strasbourg.
Si son identité est toujours en cours de vérification, les enquêteurs notent que sa tenue vestimentaire et son ADN correspondent aux violentes agressions commises dans le Rhône, l’Essonne et Rotterdam.