Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Actualité

« Une guerre nucléaire est tout à fait possible » : les prévisions inquiétantes sur Vladimir Poutine

Publié par Celine Spectra le 25 Mar 2022 à 6:03

Ce mercredi 23 mars, Vladimir Fédorovski était l’invité de la matinale de Public Sénat. L’occasion pour l’ancien diplomate de demander aux Occidentaux de ne pas sous-estimer la capacité de résilience des Russes et le « jusqu’au-boutisme » de Poutine.

En effet, selon ses dires, le dirigeant Russe serait tout à fait capable, si un jour il se retrouve « dos au mur », d’avoir usage de l’arme suprême.

Vladimir Fédorovski : "Vladimir Poutine est capable d'avoir recours à l'arme suprême"

Public Sénat

Vladimir Poutine serait-il capable d’avoir recours à l’arme suprême ?

Alors que Vladimir Poutine continue son action militaire contre l’Ukraine, les Américains et Européens s’apprêtent à durcir les mesures de rétorsion économique contre le régime Russe. Celles-ci ont été annoncées jeudi, alors que Joe Biden était à Bruxelles afin d’assister à une triple rencontre internationale. Celle du sommet de l’Otan, de celui du G7 ainsi que du sommet de l’Union européenne. Présent ce mercredi 23 mars par la matinale de « Bonjour chez vous » du Public Sénat, Vladimir Fédorovski a souhaité appeler les Occidentaux à ne surtout pas humilier la Russie ! Selon lui, cela pourrait avoir des conséquences très lourdes.

La vidéo du jour

Selon cet écrivain russe, d’origine ukrainienne, les Américains souhaitent un nouvel Afghanistan en Ukraine. Il affirme être conscient que les Américains désirent faire du conflit en Ukraine un prélude à la chute de Poutine, mais aussi de la Russie. Pour lui, il s’agit d’un véritable danger ! Car si on vient à pousser la Russie dos au mur, ils peuvent tout à fait avoir recours à l’utilisation d’armes extrêmes.

>> A lire aussi : Vladimir Poutine a-t-il eu recours à la chirurgie esthétique pour cacher ses émotions ? Les révélations chocs

« Il y a une guerre de propagande »

Selon Vladimir Fédorovski, il est également important d’être prudent lorsque l’on parle des armes chimiques. En effet, il faut ainsi être conscient qu’autour de ça, il y a également une guerre des suppositions et de la propagande. En revanche, il ne faut en aucun cas négliger la possibilité d’une guerre nucléaire ! Et d’ailleurs, suite à l’annonce des premières sanctions américaines contre la Russie, le Kremlin a indiqué avoir mis son arsenal en alerte. Et il s’agit, selon l’écrivain, de forces nucléaires capables de nous anéantir plusieurs milliers de fois.

Pour lui, Poutine ne reculera jamais devant une extrémité dans le but d’obtenir satisfaction. Et étant donné que ce qu’il désire est une démilitarisation et un statut neutre pour l’Ukraine, ainsi que la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, il ne s’arrêtera pas avant d’obtenir gain de cause. « C’est un jusqu’au-boutiste ».

En ce qui concerne les sanctions économiques actuelles, Vladimir Fédorovski doute également du pouvoir réel à retourner le peuple russe contre son dirigeant. En effet, il affirme qu’il existe dans ce pays une forme de résilience. Et pour le comprendre, il faut savoir que sous Boris Eltsine, les Russes ont vécu beaucoup moins bien que sous Poutine. « Un retournement […] Poutine peut se produire, mais il ne faut pas vivre dans l’illusion. »

>> A lire aussi : Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky prêt à céder aux exigences de Poutine pour cesser le feu ? 

« Le discours sur le recours des armes nucléaires s’est malheureusement banalisé »

L’écrivain pointe enfin du doigt le fait qu’un monde sans la Russie est illusoire. Il regrette, par ailleurs, que le discours sur le recours aux armes nucléaires s’est « banalisé » depuis Donald Trump.

En effet, on se rappelle des échanges entre celui-ci et Kim Jong-un, le premier avertissant le second dans un simple tweet qu’il disposait « d’un bouton nucléaire plus puissant que le sien« .

>> A lire aussi : « Il faut la rendre à son Führer » ! Vladimir Poutine : sa conjointe Alina Kabaeva bientôt expulsée de Suisse ? 

Source : Public Sénat