Confinement : Cette annonce surprenante concernant les chasseurs !

Publié par Elodie Gros-Désir le 02 Nov 2020 à 15:15

En cette période de confinement, la population est appelée à rester chez elle autant que possible. Ceux qui doivent impérativement se déplacer doivent être munis d’une dérogation pour justifier leur présence à l’extérieur. Ainsi on peut se déplacer pour aller travailler, aller emmener et récupérer ses enfants à l’école ou encore aller faire ses courses. Mais une nouvelle case fera son apparition sur les attestations de déplacements, puisqu’il est désormais autorisé de chasser.

Les chasseurs seront munis d'une dérogation pendant le confinement

La chasse autorisée par le gouvernement

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Durant ce reconfinement, les chasseurs pourront bénéficier de dérogations pour éviter la prolifération des sangliers et des chevreuils. Connus pour provoquer d’importants dégâts sur les cultures, ces derniers voient depuis plusieurs années déjà leur population régulée au moyen de la chasse. Montée au créneau à l’annonce du confinement, la Fédération nationale de la chasse a finalement obtenu gain de cause.

« Pendant cette période de confinement, nous nous devons d’éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils. » , a déclaré la secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité Bérangère Abba.

La régulation du grand gibier nécessaire

Ce sont cependant les préfectures qui auront le dernier mot concernant ces actions de régulation du grand gibier. Bien qu’elle soit autorisée, la chasse ne pourra se faire que par battues et/ou tir à l’affût. Il ne sera ainsi pas possible d’organiser des chasses à courre.

Selon le président de la Fédération nationale de la chasse, 500 000 sangliers doivent être tués d’ici la fin de l’année. « Vous imaginez si on ne va pas à la chasse ! Ca fait 500 000 sangliers en plus sur le territoire, peut-être autant de chevreuils » , a-t-il souligné. Les décisions locales permettront d’une part de définir les espèces susceptibles de poser problème (cervidés, lapins, lièvres, etc.) mais aussi de préciser les conditions sanitaires qui prendront place lors de ces actions de chasse.