Découverte insolite : Des scientifiques viennent de démontrer que les paresseux sont capables de… péter
Pendant des années, la science n’a jamais pensé que les paresseux pouvaient péter. Leur mode de vie peu ordinaire serait la principale cause de cette anomalie métabolique. Sauf que d’autres chercheurs réfutent fermement cette affirmation. Ils ont même prouvé leur théorie en publiant une vidéo !
La fausse théorie concernant les paresseux !
Quand on parle de paresseux, on pense tout de suite à ce personnage de dessin animé qui marche au ralenti. Un caractère qui ne vient pas du hasard, mais de la réalité. En effet, ce mammifère est un des animaux les plus lents au monde. Il s’agit d’une stratégie de survie, puisqu’il n’a aucun moyen de se défendre face aux prédateurs !
Peu de gens le savent, mais le paresseux transporte un véritable écosystème sur son dos. Ses poils renferment toutes sortes de végétaux, notamment des champignons, des algues et même des insectes. Encore une fois, il s’agit d’un camouflage naturel en vue de le protéger des autres animaux. Comme quoi, la nature donne toujours des armes à ses créatures !
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La troisième particularité des paresseux réside dans leur régime folivore. Bien que les feuilles soient peu nutritives, cela lui suffit afin de faire le plein d’énergie. Les scientifiques pensaient qu’en raison de sa digestion lente, son sang absorbe les gaz. Sauf que la réalité est nettement moins compliquée !
« La toute première preuve filmée »
D’après le média Live Science, des scientifiques auraient la preuve que ces mammifères pètent tout le temps. Les chercheurs en question s’appellent Lucy Cooke et Andrés Sáenz Bräutigam, une zoologiste et un vétérinaire. Selon leurs dires : « Oui, les paresseux pètent. Et je viens peut-être d’assister à la toute première preuve filmée ».
Dans la séquence en question, les scientifiques trempent un paresseux dans l’eau. Tout de suite, l’animal se détend et des bulles sortent depuis ses jambes, il vient de péter ! Lucy Cooke déclare : « J’ai toujours trouvé étrange qu’un animal réabsorbe ses gaz intestinaux pour les expirer ensuite ». En fait, ils le font tout le temps, mais de manière discrète !
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Toujours d’après ces chercheurs, ces animaux savent très bien comment fermenter le méthane. En guise de comparaison, ils déclarent que les paresseux émettent plus de gaz que les vaches, eu égard de leur taille. En cause, bien sûr, se trouve leur alimentation qui se compose de feuilles. Ce qui favorise la fermentation lente et les pets !
Le véritable handicap des paresseux !
Le problème avec ces mammifères, c’est qu’une grande partie de leur corps est composée de gaz. « Si vous travaillez avec des paresseux, vous vivez avec leurs gaz, ils apparaissent partout sur les radiographies, ils interfèrent avec les échographies, cela peut vraiment poser problème »,dit Andrés Sáenz Bräutigam.
Cela va sans dire que quand ils sont malades, les paresseux ont besoin d’examens minutieux et d’appareils performants. Ce qui n’est pas forcément disponible dans certaines localités ! En outre, ils sont incapables de roter, puisque leur œsophage est très puissant. Une autre difficulté que les chercheurs doivent surmonter.
Pour y remédier, les scientifiques les plongent dans l’eau afin qu’ils puissent mieux se lâcher. « Cela les détend et stimule l’évacuation naturelle des gaz», explique Andrés Sáenz Bräutigam. Lucy Cooke, quant à elle, déclare : « C’est un exemple de la manière dont même la science validée par les pairs peut se tromper et un rappel que ces animaux lents sont encore pleins de surprises ».