Une école maternelle en faillite réclame 1 200 € aux parents pour récupérer les dessins de leurs enfants
Quand l’argent commence à manquer, certains trouvent parfois des solutions invraisemblables pour remplir les caisses. C’est le cas de cette école maternelle qui a demandé 1200 euros aux parents d’élèves pour qu’ils puissent récupérer les dessins faits en classe par leurs enfants.
En faillite, une école maternelle fait payer les parents pour les dessins de leurs enfants
Cette école maternelle commençait cruellement à manquer de trésorerie. Et, quand l’argent manque, certains sont prêts à tout pour se remettre en selle. Et justement, une école maternelle en faillite a demandé l’impensable aux parents de ses élèves.
Après l’amende pour faire louper les cours à ses enfants ou encore l’amende en cas de retard des parents pour venir les chercher, voilà qu’une école demande aux parents des élèves de payer les dessins de leurs bambins.
L’école maternelle de Brisbane, Craigslea, située en Australie, a adressé une lettre très étrange aux parents de ses élèves ce 22 septembre 2025.
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Dans ce courrier, l’établissement scolaire disait vouloir vendre les dessins des élèves, faits en classe. Si les parents voulaient les récupérer, ils devaient payer 1200 euros.
Fermée après avoir été placée en redressement judiciaire, l’école maternelle australienne a tout tenter pour essayer de sauver l’établissement. Cette vente de dessins avait surtout pour but de payer les derniers salaires des enseignants, une somme d’environ 20 000 euros à trouver.
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Un « chantage émotionnel » pour le Premier ministre de l’État du Queensland
Comme l’explique le Daily Mail, les dessins des enfants ne pouvaient pas quitter l’école et être récupérés par les parents sans une contrepartie de 2200 dollars, soit 1200 euros. Un parent aurait même été accusé de vol après avoir refusé de payer cette somme.
Selon l’école, « l’ensemble des productions » ont été « compilées par les enseignants à partir du travail des élèves » et ont été « réalisées sous leur supervision ». Ainsi, elles « sont la propriété intellectuelle de l’école ». Voilà comment l’école a justifié cette vente.
Même le Premier ministre de l’État du Queensland a réagi face à cette affaire. Ce dernier a dénoncé un « chantage émotionnel » et a déclaré que « ces dessins ont une valeur particulière. Chaque parent devrait avoir le droit de pouvoir les emporter ».
Même si beaucoup de parents ont droit à des aides financières, cela ne veut pas dire qu’ils peuvent débourser 1200 euros pour récupérer les dessins de leurs enfants. Il va certainement falloir trouver une autre solution pour cette école.