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Agirc-Arrco : Attention à cette nouveauté qui va vous compliquer la vie

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Très mauvaise nouvelle pour certains affiliés retraités de l’Agirc-Arrco : un très gros changement en matière de sécurité arrive et il risque de considérablement vous compliquer la vie. Mais que se passe-t-il ? On vous raconte tout.

Qu’est-ce que l’Agirc-Arrco ?

Quand on est à la retraite, on dépend d’une caisse de retraite qui vous verse votre pension chaque mois. Et, une grande partie des retraités dépendent de l’Agirc-Arrco, qui est en charge de verser la retraite complémentaire des salariés de l’agriculture, du commerce, mais aussi de l’industrie.

Cette retraite complémentaire vient compléter la retraite de base versée chaque mois par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) pour le régime général, ou par la Mutualité sociale agricole pour les salariés agricoles.

D’après le site officiel de l’Agirc-Arrco, il est l’un des opérateurs principaux du système de retraites par points depuis 75 ans. Selon l’organisme, il verserait les pensions pour 18 millions de personnes en France, soit pour 98 milliards de prestations versées en 2024.

L’organisme gérerait aussi les comptes à points de 45 millions de personnes. En moyenne, l’Agirc-Arrco verse pour 326 euros par mois aux assurées femmes et pour 705 euros pour les affiliés hommes. C’est beaucoup d’argent versé chaque mois, de l’argent extrêmement utile pour les retraités.

Les retraités, des personnes à risque

Pour rappel, sur 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, 2 millions de personnes sont des retraités. Des personnes particulièrement vulnérables sur de nombreux plans de la vie quotidienne.

Financièrement, d’abord, puisqu’on estime que la plupart des retraités auraient besoin d’au moins 200 euros en plus chaque mois pour mieux vivre. Avec l’inflation des prix, sur tous les postes, que ce soit le loyer, les énergies, et les frais médicaux à payer à cet âge, l’argent demeure d’importance capitale.

Les retraités sont aussi des personnes à risque en matière de santé, davantage touchés par les canicules, par les maladies cardiaques et par divers problèmes de santé qui arrivent avec l’âge. Mais aussi, les séniors sont en première ligne de mire face aux arnaques, escroqueries et tentatives de phishing.

En 2008, 26 % des plus de 60 ans étaient connectés, tandis que ce chiffre a augmenté à 70 % de nos jours. Internet demeure un mystère pour certains quand d’autres l’utilisent quotidiennement. Mais, les personnes âgées restent les premières victimes des arnaques sur le net ou par SMS, et des hackings.

Les séniors, premières victimes des arnaques

Tandis que 16 milliards d’identifiants et de mots de passe ont récemment été dérobés, les retraités sont une cible plus facile que les plus jeunes. Même si certains séniors ne tombent pas dans le piège, ils sont nombreux à subir ces dérives frauduleuses.

SMS frauduleux, faux emails, faux sites internet… Face à l’ignorance ou à l’absence de méfiance de certains séniors face à la technologie, les arnaqueurs et les hackers se donnent à cœur joie.

Par exemple, en ce moment, sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes âgées se font avoir par des photos générées par IA montrant de fausses personnes dans le besoin. Ces fausses personnes demandent de l’argent en attendrissant les victimes et de nombreux séniors finissent par craquer.

Il y a aussi les faux SMS venant de leurs enfants, les faux SMS venant de livreurs Amazon, ou encore les faux mails de contravention, les faux emails qui vous disent que vous avez gagné un aspirateur… Actuellement, il y a même des arnaques aux faux rendez-vous Doctolib.

Comment se protéger face à un lien à cliquer ?

Bref, cela peut toucher tout le monde et tous les domaines. Pour se protéger, il est donc conseillé de ne jamais cliquer sur un lien envoyé par email ou par SMS, même si cela a l’air vrai. Si vous recevez un SMS ou un mail d’une entité connue, rendez-vous directement sur le site officiel en passant par Google.

Tapez le nom du site dans Google et allez sur le premier qui s’affiche sans la mention « sponsorisée » sur le dessus. Par exemple, si vous recevez un mail des impôts qui vous dit de cliquer sur un lien pour voir un document sur votre espace en ligne, allez directement sur votre espace sans cliquer, mais via Google.

La cybersécurité, au centre des préoccupations

Actuellement, on paie de plus en plus sur internet, on achète en ligne et nous avons tendance à ne plus trop nous déplacer, même pour aller à la banque. C’est d’ailleurs pour faire face à cette nouveauté que les banques (et autres établissements) se tournent vers les offres en ligne.

Les banques investissent des millions pour leurs applications mobiles et sites web afin de rester à la page. Et, elles investissent beaucoup d’argent dans la cybersécurité. Le chiffrement de vos données, la lutte contre les cyberattaques… C’est un travail constant.

Par exemple, récemment, la Caisse d’Épargne a décidé d’augmenter la sécurité sur son site web et sur son application mobile. Mais, elle n’est pas la seule à faire cela. Pour protéger les données de leurs clients, les organismes proposent régulièrement de changer de mot de passe.

Ils proposent aussi souvent la validation en deux étapes, qui consiste à valider votre identité lors de la connexion via deux moyens (par exemple, avec le mot de passe puis avec un code par email). Mais, le plus souvent, c’est le changement régulier de mot de passe et la double authentification qui sont utilisés.

C’est justement ce qu’a fait la Caisse d’Épargne. La banque a effectivement demandé à tous ses clients de changer leur code personnel pour se connecter à leur espace en ligne. L’idée était aussi d’opter pour un mot de passe plus sécurisé.

L’Agirc-Arrco augmente la sécurité sur son site

Et c’est aussi ce que va bientôt vous demander l’Agirc-Arrco. Alors que les pensions de retraites seront bientôt revalorisées par l’Agirc-Arrco, l’organisme a décidé d’augmenter la sécurité de ses bénéficiaires sur son site web.

En plus de traquer les fraudes aux pensions de retraites, le gouvernement tient à ce que la sécurité des retraités soit respectée. Et pour cela, il faut agir pour la sécurité en ligne et la sécurité de leur espace en ligne dédié à leurs versements de pensions.

Comme l’explique RMC, auparavant, pour vous connecter à votre espace personnel Agirc-Arrco, vous deviez saisir les 13 chiffres de votre numéro de Sécurité sociale ainsi que votre mot de passe. Mais, cette règle va changer.

En effet, dès ce 16 juillet 2025, les adhérents devront utiliser la double authentification pour accéder à leur espace en ligne. Une nouveauté qui risque de vous compliquer la vie si vous n’êtes pas familier avec ces méthodes.

Lorsque vous allez mettre votre numéro de sécu et votre mot de passe, un email vous sera envoyé avec un code temporaire. Vous devrez alors saisir ce code pour pouvoir vous connecter. L’annonce a été faite ce 7 juillet 2025.

« Nous vous recommandons de vous connecter via France Connect afin d’avoir accès à l’ensemble des services Agirc-Arrco, notamment la demande de retraite en ligne pour tous vos régimes », disait l’organisme. Si vous vous connectez avec France Connect, la connexion devrait être plus rapide.

« Pour être sûr de recevoir ce code, pensez à vérifier et, si besoin, mettre à jour votre adresse email dans votre espace personnel Agirc-Arrco depuis la rubrique ‘Mon profil’ puis ‘Mes informations personnelles‘ », ajoute aussi le site.

Comment se connecter avec la double authentification ?

Pour vous connecter, vous pouvez utiliser votre ordinateur, ouvrir un onglet avec le site de l’Agirc-Arrco et un autre onglet avec votre boite mail. Tapez votre numéro de sécu et votre mot de passe, puis validez. Un code vous est envoyé par mail.

Rafraichissez la page de votre boite mail et cliquez sur le mail envoyé par l’organisme. Rentrez le code reçu sur l’Agirc-Arrco.

Il est également possible de faire cela avec le téléphone portable, soit directement sur le téléphone, soit en utilisant l’ordinateur + le téléphone. Vous ouvrirez alors le site sur l’un et la boite mail sur l’autre.

Changez votre mot de passe en même temps !

Notez qu’il peut aussi être utile de changer votre mot de passe si celui-ci n’est pas assez fort. Voici une liste des mots de passe à éviter. Pour un bon mot de passe, évitez d’utiliser des chiffres de votre date de naissance ou des chiffres évidents comme 1234 ou 3333.

Privilégiez les mots de passe complexes, que vous noterez dans un petit carnet pour ne pas les oublier. Il est préférable d’utiliser une majuscule au moins, des chiffres, de la ponctuation également. Petite astuce : l’un des mots de passe les plus difficiles à craquer, ce sont les phrases.

Faites des phrases avec les mots collés entre eux, exemple (à en pas réutiliser dans l’état) : J’adorelespâtesbolognaise:26. Avec ce mot de passe, vous avez donc une majuscule, une phrase en minuscule, une apostrophe, un « â », mais aussi un « : » et les chiffres 2 et 6.