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Billets d’avion : ce jour de la semaine qui fait vraiment baisser la note, selon un rapport 2025

Publié par Killian Ravon le 10 Déc 2025 à 16:01

En 2025, alors que les prix des vols continuent de bouger d’un jour à l’autre, une nouvelle analyse signée Expedia vient mettre des chiffres précis sur une question que tous les voyageurs se posent.

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Personne réservant un billet d’avion en ligne sur son ordinateur portable, carte bancaire en main, pour profiter du jour le moins cher.
Un internaute finalise l’achat de son vol en ligne, en choisissant soigneusement le jour où le billet lui coûtera le moins cher.

En croisant les données de milliards de trajets, la plateforme identifie non seulement une fenêtre de réservation idéale, mais aussi un jour de la semaine à privilégier pour payer nettement moins cher.

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Et contrairement à ce que l’on lit souvent sur Internet, ce n’est ni en pleine nuit, ni forcément des mois à l’avance que l’on fait la meilleure affaire. Ce détail que la plupart des Français ignorent change pourtant beaucoup de choses au moment de sortir sa carte bancaire.

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Passeport posé sur une surface claire, utilisé pour illustrer la préparation d’un voyage en avion et l’achat de billets.
Un passeport, point de départ obligé de tout projet de voyage en avion.
Crédit : Pixabay

Quand le simple choix d’un jour fait varier le prix de 20 %

Les variations de prix d’un vol ne tiennent pas seulement à la saison, à la destination ou au remplissage de l’avion. D’après les données reprises par TF1 INFO, le jour de la semaine où l’on achète son billet peut, à lui seul, faire grimper ou baisser la facture d’environ 20 %.

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Pour mesurer cet effet, Expedia a analysé en janvier 2025 des milliards de trajets avec l’Airlines Reporting Corporation (ARC) et l’Official Airline Guide (OAG). À travers ce travail statistique massif, l’objectif était simple : comprendre comment décrocher des billets d’avion pas chers sans avoir à jouer au hasard.

Pour les voyageurs français, habitués à surveiller frénétiquement les comparateurs et à changer d’onglet au moindre centime de différence, cette étude apporte enfin des repères chiffrés, applicables aussi bien à un Paris–Nice qu’à un Paris–New York.

Mains tenant passeport et carte d’embarquement à l’aéroport, symbole du moment où l’on vient de réserver son billet d’avion.
Le billet en main, reste à espérer l’avoir payé au meilleur prix.
Crédit : Pixabay
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Une étude Expedia 2025 qui bouscule les idées reçues

Le rapport, publié fin janvier, ne se contente pas de lister quelques astuces vagues. Il s’intéresse précisément au délai de réservation, au jour de l’achat et à la saison. Expedia en tire un constat qui risque de surprendre ceux qui réservent systématiquement leur vol six mois à l’avance « pour être sûrs ».

Cette étude Expedia 2025 montre qu’acheter trop tôt peut revenir plus cher, surtout sur les longs courriers. Pour les vols internationaux, les prix atteignent souvent un pic entre 170 et 180 jours avant le départ. Autrement dit, bloquer ses dates près de six mois en amont n’est pas forcément synonyme de bonne affaire, contrairement à ce que l’on entend souvent.

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À l’inverse, les statistiques mettent en évidence une fenêtre de réservation idéale plus courte, dans laquelle les prix se stabilisent à un niveau plus doux. Un créneau qui permet, en moyenne, de gagner jusqu’à 20 % par rapport à la période la plus chère de l’année.

Panneau lumineux dans un aéroport international, rappelant l’importance des formalités avant le départ en avion.
Les panneaux d’aéroport, décor familier de tous ceux qui traquent les bons plans vols.
Crédit : Pixabay

Une fenêtre de réservation bien plus courte qu’on ne le pense

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Selon Expedia, le bon timing dépend d’abord du type de trajet. Pour les vols nationaux, la plage la plus intéressante se situe entre 50 et 60 jours avant le départ. Pour l’international, la recommandation est de viser entre 43 et 56 jours. En résumé, on parle plutôt de quelques semaines d’anticipation que de plusieurs mois.

Un exemple concret permet de se rendre compte de l’écart. TF1 INFO relaie ainsi un cas de vol Paris–New York en mai : un billet acheté dans la première quinzaine de janvier tourne autour de 310 euros, tandis que la même liaison réservée seulement deux mois avant le départ dépasse 560 euros. À itinéraire identique, l’écart de prix frôle donc le simple au double.

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Cette logique vaut aussi pour les voyages en France. Réserver ni trop tôt, ni trop tard, mais à l’intérieur de ce créneau précis, évite de subir les pics tarifaires liés à la forte demande, tout en profitant de disponibilités encore confortables. C’est là que l’étude parle de « tendance lourde », même si chaque vol reste un cas particulier.

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Vue en hauteur du hall d’arrivées d’un grand terminal d’aéroport, avec de nombreux passagers et valises en mouvement.
Dans les terminaux bondés, chaque passager a payé un prix différent pour le même trajet.
Crédit : Mr Ignavy / Geograph / CC BY-SA 2.0

L’été, le mois le plus cher n’est pas forcément celui que l’on croit

Autre idée reçue mise à mal : la croyance selon laquelle les vacances d’été seraient automatiquement hors de prix. Pour les vols intérieurs, les données 2025 d’Expedia montrent qu’août est, en moyenne, le mois le moins cher, tandis que mai est le plus onéreux.

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Pour des vacances en France, partir en août permettrait ainsi d’économiser jusqu’à 13 % par rapport à un départ en mai. Une nuance intéressante pour ceux qui ont la possibilité de décaler leur congé de quelques semaines. Là encore, il ne s’agit pas d’une règle absolue, mais d’une tendance issue d’un grand volume de données.

En combinant ce constat saisonnier avec la fenêtre de réservation idéale, on obtient déjà un premier mode d’emploi : choisir le bon mois, réserver plusieurs semaines à l’avance, puis déclencher l’achat au bon moment de la semaine. Reste maintenant à savoir quel jour privilégier pour profiter de ces statistiques.

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France ou international : jusqu’à 24 % d’écart selon le jour

Expedia insiste sur un point : le jour où l’on clique sur « payer » n’est pas le même pour tout le monde, mais la tendance globale est bien là. Sur un volume massif de billets, un jour précis de la semaine ressort comme nettement plus avantageux que les autres, aussi bien pour les vols nationaux que pour les vols internationaux.

L’étude montre que, pour un même trajet, l’écart de prix entre ce jour-là et le plus cher dépasse 20 %. Pour certains billets intérieurs, la différence atteint même 24 %. En pratique, cela signifie que deux voyageurs qui achètent exactement le même vol, à quelques jours d’intervalle, peuvent payer des montants très différents sans même s’en rendre compte.

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Les compagnies, elles, ajustent leurs tarifs en permanence, en fonction du remplissage, de la demande en temps réel et de leurs propres stratégies commerciales. Mais saviez-vous que certaines compagnies low cost ont leurs propres rythmes, comme la mise à jour des grilles tarifaires le lundi soir, qui peut créer des opportunités le mardi ?

Quand les low cost rebattent les cartes en milieu de semaine

Les nuances apparaissent particulièrement sur les liaisons opérées par les transporteurs à bas coût. TF1 INFO évoque par exemple un vol Paris–Marrakech en mai, dont le prix varie jusqu’à 45 euros entre le mardi et le samedi. En gardant le même trajet, le même mois et la même compagnie, la simple différence de jour d’achat suffit à faire bouger la facture.

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Ces décalages s’expliquent par le calibrage régulier des prix, parfois en début de semaine, quand les compagnies observent le niveau de remplissage du week-end et ajustent la suite. Résultat : un milieu de semaine qui peut s’avérer intéressant, même si ce n’est pas forcément là que se trouve le meilleur signal global mis en avant par Expedia.

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Pour l’acheteur, l’enjeu est donc de distinguer les bonnes affaires ponctuelles de la tendance de fond. Les coups de chance existent, mais le rapport recommande surtout de se fier aux grandes masses de données plutôt qu’aux légendes urbaines qui promettent monts et merveilles en se connectant à 3 heures du matin.

Gros plan sur un grand tableau d’arrivées de vols à l’aéroport, affichant une longue liste de destinations et horaires.
Les tableaux d’arrivées rappellent que derrière chaque vol se cache une stratégie tarifaire complexe.
Crédit : KTo288 / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0
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Heures de départ : pourquoi les vols du matin sont moins chers

Au-delà du jour d’achat, l’heure de décollage influe aussi sur le prix final. Le rapport souligne que les heures de départ les plus prisées, généralement en fin de journée, sont aussi celles qui se payent le plus cher. Un exemple cité à partir des données de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle permet de mesurer cet effet.

Pour un vol vers Nice, un départ avant 10 heures coûte en moyenne 42 euros. En revanche, lorsque l’avion décolle après 19 heures, le tarif grimpe à près du double. Les créneaux matinaux, moins demandés par les voyageurs qui préfèrent partir après le travail, restent donc plus accessibles.

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En pratique, viser un départ tôt le matin, quitte à se lever un peu plus tôt ou à dormir près de l’aéroport, peut permettre de conserver un budget plus léger, surtout pour les familles ou les groupes. Là encore, il ne s’agit pas d’un « hack » secret, mais d’une conséquence directe de la demande que les chiffres confirment.

Les faux bons plans : cookies, navigation privée et changement d’appareil

Dernier point abordé par l’étude : l’impact réel de la navigation privée ou de la suppression des cookies de navigation sur le prix affiché. Beaucoup d’internautes sont convaincus que les sites de réservation augmentent les tarifs après plusieurs recherches, obligeant à passer par un autre navigateur ou un autre ordinateur pour retrouver des prix plus bas.

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Les spécialistes interrogés par TF1 INFO rappellent cependant que ce réflexe tient davantage du mythe que de la réalité. Selon Guillaume Rostand, directeur marketing de Liligo, ce ne sont pas les cookies de l’utilisateur qui font varier le prix, mais la demande globale au même moment et le nombre de vols disponibles ce jour-là.

Changer d’ordinateur, passer en mode privé ou se connecter via un autre réseau ne modifie donc pas les algorithmes tarifaires de la plupart des plateformes. Ce qui compte vraiment, ce sont les choix concrets du voyageur : le jour d’achat, la période de réservation, l’heure et le jour du départ, ainsi que la flexibilité sur l’itinéraire.

Trois leviers concrets pour payer moins cher

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En résumé, l’étude met en avant trois leviers véritablement efficaces. Le premier consiste à viser la bonne période avant le départ. Réserver six mois à l’avance n’est pas toujours nécessaire ; sur de nombreux trajets, c’est entre six et huit semaines avant le départ que l’on obtient des tarifs plus doux.

Deuxième levier : privilégier des heures de décollage moins demandées, en particulier le matin. Comme le montrent les données entre Roissy et Nice, les vols les plus tardifs, souvent choisis pour le confort, sont aussi ceux qui s’affichent au plus haut.

Troisième levier, et non des moindres : sélectionner soigneusement le jour de la semaine où l’on achète. C’est là que l’étude livre son enseignement le plus marquant, celui que près de 80 % des Français ignoreraient encore selon Expedia.

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Le verdict : ce jour précis où les billets d’avion sont réellement moins chers

Arrive enfin la réponse que tout le monde attend. En observant les tendances sur l’année, Expedia affirme que le jour le moins cher pour réserver son vol n’est autre que le dimanche. Sur l’ensemble des données étudiées, acheter un billet ce jour-là permettrait d’économiser jusqu’à 24 % sur les vols domestiques et 20 % sur les trajets internationaux, par rapport au vendredi, identifié comme le jour le plus cher.

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Autrement dit, en restant dans la fenêtre de réservation idéale, en choisissant des horaires de départ moins prisés et en cliquant sur « payer » un dimanche plutôt qu’un vendredi, un voyageur met toutes les chances de son côté pour alléger la facture. Les opportunités ponctuelles du mardi ou d’un autre jour existent, notamment avec les compagnies low cost, mais la tendance lourde dégagée par les chiffres reste la même : le dimanche concentre les meilleures probabilités de payer son billet moins cher.

Pour ceux qui planifient déjà leurs prochains congés d’été, la formule est donc simple à retenir sans mythe ni magie : partir éventuellement en août plutôt qu’en mai, viser une réservation quelques semaines avant le départ, et finaliser l’achat un dimanche. Tout le reste, comme changer d’ordinateur ou traquer les cookies, risque surtout de faire perdre du temps… pas forcément de l’argent.

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