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Il crée une entreprise, embauche ses amis à 4000 euros par mois et tous se mettent en arrêt maladie : la fraude découverte quelques semaines plus tard

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Dans l’Aisne, un homme a créé une entreprise pour embaucher ses amis et les mettre en arrêt maladie. Une fraude rapidement démasquée par la CPAM… On vous raconte !

Arrêts maladie : les fraudes se multiplient

La fraude aux arrêts maladie représente un défi permanent pour la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Chaque année, des millions d’euros sont détournés par des tricheurs dont l’imagination est sans limites. Face à cette menace, les services de contrôle ont dû développer des techniques d’investigation toujours plus pointues, allant de la vérification minutieuse des certificats médicaux à la surveillance des réseaux sociaux.

Parmi les schémas récurrents, « nous avons par exemple des personnes qui vont travailler ailleurs pendant leur arrêt », explique Pierre Bée, responsable du service fraudes de la CPAM de l’Aisne. Mais c’est une affaire récente qui illustre le mieux l’audace de certains fraudeurs : la création d’une entreprise dont tous les salariés se sont retrouvés en arrêt maladie…

Un homme crée une entreprise et embauche ses amis qui se mettent en arrêt

Cette affaire a débuté par la création d’une petite entreprise en apparence légitime. Mais peu de temps après, son fondateur a embauché plusieurs de ses proches en leur attribuant des salaires anormalement élevés, jusqu’à 4000 euros mensuels pour un agent d’entretien. « Un mois après, tout ce petit monde était mis en arrêt maladie », explique le quotidien L’Union. Un schéma qui a immédiatement alerté les services de contrôle…

Grâce à une collaboration entre la CPAM et l’Urssaf, la fraude a finalement pu être identifiée et stoppée deux mois plus tard. Mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là : l’un des salariés a tenté de reproduire exactement le même procédé quinze jours après, en créant une nouvelle société et en réembauchant tous les autres. Une escroquerie à nouveau démasquée par la CPAM.

Source : L’Union