Mauvaise nouvelle, les taxes sur l’électricité et le carburant devraient bientôt augmenter
C’est une très mauvaise nouvelle pour les Français qui se profile. En effet, une augmentation des taxes sur l’électricité ou encore sur le carburant (comme l’essence) est en discussion. Si cette dernière est mise en vigueur, ça pourrait faire très mal au porte-monnaie.
La France, un pays beaucoup trop taxé ?
La France est connue pour être un pays qui taxe beaucoup. Vous vous souvenez peut-être d’une interview de Will Smith où l’acteur apprend le pourcentage d’impôts pour les français. Il est complètement choqué par cette information car les taxes sont plus basses aux États-Unis.
Mais, globalement, la France est un pays où il y a effectivement beaucoup d’impôts, de taxes et de frais divers. Par exemple, sur la plupart des pays que vous achetez au magasin, vous payez de la TVA, mais des taxes ont déjà été payées sur ce même produit par le magasin, mais aussi par le producteur, etc.
Les contribuables paient des impôts sur le revenu, payé au prélèvement à la source puis tous les ans en régularisation, certains paient aussi la taxe foncière, d’autres doivent s’acquitter de frais même lorsqu’ils perçoivent un héritage…
Et pour la majorité des gens, il faut payer des taxes sur tous les produits achetés, de la pomme au supermarché jusqu’au litre d’essence, en passant par le péage de l’autoroute.
Bien que le SMIC s’apprête à être revalorisé, beaucoup de Français ont du mal à finir le mois avec le compte en banque dans le vert. Pour de nombreux contribuables, les taxes seraient en cause.
La France est aussi l’un des pays avec le meilleur système de santé, notamment avec une Assurance Maladie enviée par de nombreux étrangers. Malgré cela, les citoyens sont très nombreux à penser que les taxes sont trop nombreuses et trop élevées.
Le gouvernement souhaite faire des changements économiques et écologiques
Sauf que ça ne va pas aller en s’arrangeant. Le pays étant en dette nationale, le gouvernement souhaite faire des économies d’argent et renflouer les caisses.
Cela passe par des changements dans le système, comme le durcissement de l’obtention du RSA ou du chômage. Mais aussi, cela passe par des changements du côté des taxes en France.
Si le gouvernement a déjà assuré plein de fois qu’il ne voulait pas augmenter les impôts, il n’empêche que les français trinquent quand même à cause de l’inflation des prix. À côté de cela, l’État a entrepris plusieurs actions pour baisser les coûts, à commencer par le secteur de l’énergie.
Nous nous rappelons tous du chauffage à 19 degrés préconisé par Emmanuel Macron, afin de faire des économies d’énergie. Cette mesure était-elle pour économiser de l’argent ou pour un souci écologique ? Peut-être les deux.
Dans le même esprit, certains français vont bientôt devoir payer des frais en plus s’ils n’acceptent pas l’installation du Linky, compteur qui permettrait justement de faire des économies.
En plus de cela, une mesure serait actuellement en discussion, concernant une limitation de l’électricité généralisée à tous les français.
Une augmentation des taxes sur l’électricité et le carburant ?
Mais, ce n’est pas tout. Très récemment, nous avons aussi appris que les taxes sur l’électricité mais aussi le carburant allaient peut-être augmenter. Là aussi, une mesure écologique, mais aussi économique, pour le gouvernement français.
Dans un article des Echos, nous apprenons que « la Cour des comptes estime que les taxes sur l’énergie sont trop décorrélées des enjeux climatiques ».
« Alors que la réforme du marché carbone européen va bientôt se traduire par une hausse considérable des factures pour les Français, elle invite l’exécutif à se saisir d’urgence du sujet », lit-on aussi.
La fiscalité de l’électricité ou encore des carburants comme l’essence et le gasoil est quelque chose de très complexe en France. Mais, la Cour des comptes tient désormais à la réformer.
Elle dénonce notamment un manque fort de cohérence entre notre système de taxation sur ces énergies par rapport à la volonté de décarbonation de la France pour 2050.
Cette fiscalité ne serait « pas pensée comme un outil de politique énergétique et climatique », explique la Cour. Et, pour la juridiction, ce changement de fiscalité obligerait donc à augmenter la taxe.
« Selon la Cour des comptes, cette refonte ne doit pas tarder afin de réduire les conséquences de la réforme du marché carbone européen qui pourrait se traduire dès 2027 par une hausse des prix de ’11 à 13 % pour le gaz et de 10 à 11 % pour le carburant’ selon ses estimations », pointe BFMTV.
Une manière de se mettre en conformité avec les textes européens
Cette augmentation permettrait de se mettre en conformité avec les textes européens sur les taxes. Car, actuellement, en France, il y aurait un fort déséquilibre au niveau de la taxation, avec des ménages modestes bien plus impactés.
« En 2022, le prix moyen supporté (hors TVA) par les ménages a été de 27 euros le MWh, soit presque deux fois plus que le prix moyen de 14 euros par MWh réglé par les entreprises et les administrations publiques », écrit aussi la Cour des comptes.
« La fiscalité énergétique atteint 3,9 % du revenu moyen du premier quintile de la distribution des revenus des ménages, tandis que ceux faisant partie des 20 % les plus aisés acquittent des taxes sur l’énergie représentant en moyenne 1,1 % de leurs revenus », explique-t-on.
« La fiscalisation de l’énergie consommée par les ménages contredit de fait deux principes de justice fiscale aux fondements constitutionnels : le principe selon le taux d’imposition doit croître avec le niveau de revenu (ou de vie), puisque cette fiscalité n’est ni progressive, ni même proportionnelle au revenu », lit-on.
Un problème pour le budget des français, mais aussi pour l’environnement, assure alors la Cour des comptes. D’où l’importance de réformer cette fiscalité.
« Le montant des dépenses fiscales relatives à la fiscalité énergétique et classées comme défavorables à l’environnement dans le rapport sur l’impact environnemental du budget de l’État s’établit à 5,9 milliards d’euros, en croissance de 31 % au cours des cinq dernières années », estime la juridiction.