Il achète une Chevy Caprice à une vieille dame et découvre une petite surprise dans le coffre
Un modèle digne des plus grands films est apparu par hasard dans une petite annonce. Mais au-delà du simple morceau d’histoire automobile, l’acheteur a trouvé un détail inattendu qui raconte à lui seul la vie de l’ancienne propriétaire.
Certaines occasions sont impossibles à laisser passer. Pour Juan Estrada, connu sur les réseaux sociaux sous le nom de Mr75Caprice, ce fut exactement le cas lorsqu’il est tombé sur une Chevrolet Caprice de 1987. Une version coupé, incroyablement bien préservée, qui n’avait appartenu qu’à une seule famille et n’était sortie que les week-ends.
La propriétaire, une dame âgée de 87 ans, avait décidé de se séparer de cette voiture qui avait autrefois appartenu à sa mère. Les appels de collectionneurs prêts à surenchérir se sont multipliés. Certains allaient jusqu’à proposer 5 000 dollars de plus que Juan. Mais la vieille dame est restée ferme : elle voulait que la voiture revienne à Juan, et à personne d’autre.
À lire aussi
Une Chevrolet Caprice pas comme les autres
À l’arrivée du véhicule, l’impression fut saisissante. 56 000 miles au compteur, des sièges en suédine bordeaux impeccables, des chromes étincelants, des autocollants d’origine encore visibles sous le capot, et surtout une carrosserie totalement exempte de rouille. Un détail marquant ? Selon son ancienne propriétaire, la Caprice n’avait roulé sous la pluie qu’une seule fois en 37 ans.
L’habitacle respirait les années 1980 : boiseries sur le tableau de bord, ornement de capot revenu à la mode, absence volontaire du rétroviseur passager optionnel… Chaque élément rappelait l’époque où cette Caprice avait vu le jour.
Un coffre plein de surprises
Mais la vraie découverte s’est faite en ouvrant le coffre. Outre deux roues de secours, Juan y a trouvé un objet inattendu : un simple rouleau de papier toilette. Pas un trésor, pas une pièce de collection, mais un détail presque émouvant, symbole du quotidien de son ancienne propriétaire. Comme si la voiture n’avait pas seulement conservé sa mécanique d’origine, mais aussi une part de la vie de celle qui l’avait conduite pendant des décennies. La famille a ajouté une dernière touche personnelle : le beau-père de la dame a offert à Juan un thermostat neuf, un cadeau pratique qui renforçait encore le caractère humain de cette transaction.
Et si la Caprice impressionne par son état, c’est aussi sa rareté qui en fait un modèle à part. En 1987, seuls 3 110 exemplaires coupés avaient été produits, sur plus de 155 000 Caprices fabriquées cette année-là. Celle-ci disposait en plus d’un moteur V6 de 4,3 litres, une configuration peu répandue à l’époque et donc particulièrement recherchée par les collectionneurs aujourd’hui. Résultat : même avant de rentrer chez lui, Juan s’est vu proposer de l’argent par un conducteur de Dodge Challenger croisé sur la route, séduit par l’authenticité de cette pièce rare.
Aujourd’hui, une Caprice en bon état se négocie autour de 13 600 dollars, mais un exemplaire aussi bien conservé, avec son kilométrage d’origine, peut dépasser largement les 40 000 dollars. Et finalement, ce petit rouleau de papier toilette dans le coffre parachève le charme de cette histoire, rappelant que derrière chaque voiture de collection se cache aussi une histoire humaine.